Bienvenue à Hotton : la perle luxembourgeoise

La commune de Hotton est située dans le sud de la Belgique, au nord de la province du Luxembourg, sur l’axe de communication entre Marche-en-Famenne et Aywaille. Elle se trouve dans l’est de la Fagne-Famenne, le long de l’Ourthe. Cette dernière forme d’ailleurs deux îles au centre de la commune.

L'ancien four banal. Le hameau de Bourdon est un village-rue qui s'étend de part et d'autre de la Grand-Route reliant Marche à Hotton. À l'est, on trouve un intéressant groupement homogène formé par le château-ferme, la chapelle Saint-Remacle et un petit édicule qui faisait autrefois office de four banal. Situé à l'écart des autres bâtiments, à proximité du mur de clôture du cimetière, ce pavillon de plan carré date de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il était autrefois lié au château-ferme, siège sous l'Ancien Régime d'une seigneurie banale. Au Moyen Âge, le ban est le nom donné au pouvoir de commander, d'interdire et de punir. À partir du XIIIe siècle, il est décerné aux villages groupés sous une même administration, les seigneuries banales.

Dans celles-ci, le seigneur possédait tous les droits, et notamment ceux relatifs au four : afin de pouvoir l’utiliser, il fallait payer une redevance. Le château-ferme de Bourdon prend de nos jours la forme d’une imposante ferme en quadrilatère, autrefois entourée de douves et qui remonte au XVIIe siècle. Ancienne chapelle castrale, la chapelle Saint-Remacle, édifice classique du milieu du XVIIIe siècle, abrite quelques dalles funéraires des seigneurs de Bourdon. Si tous les édifices sont repris à l’inventaire du patrimoine immobilier culturel, seul le four banal est protégé, depuis 1982, par une mesure de classement comme monument.

La maison Godenir. Située rue Haute à Hotton, cette belle bâtisse traditionnelle porte le nom de son dernier occupant avant qu'elle ne soit dévolue à la commune, puis au syndicat d'initiative en 1997. De style et de conception classique, elle a été érigée en 1797. Aujourd'hui, on y trouve un centre d'interprétation de la rivière. Accolée à la maison, une petite annexe faisait probablement office de conciergerie. La maison Godenir est protégée par une mesure de classement depuis 1998.

Le moulin Faber. La rue Haute est une voie longeant un bras de l'Ourthe qui, à cet endroit, forme l'île d'Oneux, qui abrite notamment un beau kiosque en béton. On y trouve plusieurs gros volumes en calcaire et des maisons plus modestes, dont plusieurs remontent au XVIIIe siècle. Parmi les édifices d'intérêt, le moulin Faber, de plan rectangulaire, a été érigé en moellons de calcaire. Côté bief, deux roues, l'une en bois et l'autre en fer, sont toujours en activité. Au moment de son édification, il était la propriété du seigneur et pour y moudre du grain, il fallait s'acquitter d'une taxe, le droit de mouture. Il a cessé de fonctionner dans les années 1960 et porte aujourd'hui le nom de son ancien propriétaire, Lucien Faber. Classé comme monument en 1948, racheté par la commune en 1989, il est depuis accessible au public. Sur quatre niveaux, on y découvre le travail des meuniers d'autrefois et la machinerie, toujours en fonctionnement.

Les grottes de Hotton. Les grottes des Mille et Une Nuits constituent un joyau géologique dont les galeries ont été creusées par l'infiltration des eaux de pluie dans une roche de la Calestienne. Cette région géologique belge prend la forme d'un bourrelet calcaire qui se déploie d'ouest en est sur plus de 120 km. On y retrouve de nombreuses grottes sculptées parmi lesquelles celles de Remouchamps, Han-sur-Lesse et Rochefort.

À Hotton, les eaux de pluie se réunissent en une rivière souterraine qui se jette dans l’Ourthe en aval du village de Hampteau. En usant la pierre, les eaux donnent naissance à de superbes galeries, et la diversité des sols traversés produit des concrétions d’une grande variété de couleurs. Les galeries, offrant une température constante entre 12 °C et 16 °C, se développent sur trois niveaux et sont accessibles à la visite jusqu’à 65 m de profondeur. La salle Persévérance rappelle l’exploit insensé de deux spéléologues qui, au péril de leur vie, escaladèrent en mars 1961 une cheminée de dix mètres de hauteur pour remonter à la surface.

On trouve également le salon de l’Autel, la salle de Minuit ou encore la galerie du Spéléo Club de Belgique, aux dimensions exceptionnelles de 200 x 25 x 10 m. La grotte, découverte le 29 mars 1958, a été ouverte au public à partir de 1962. Il s’agit de la seule grotte touristique du pays intégralement classée (depuis 1978), tant elle est remarquable par la rareté de ses concrétions.

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Une ferme traditionnelle. Le village de Melreux, autrefois simple hameau, s'est fortement développé au XIXe siècle, après l'arrivée de la ligne de chemin de fer reliant Liège à Marloie. Il a conservé un centre ancien comptant de belles bâtisses, la plupart regroupées autour de l'église. C'est le cas de cette belle ferme semi-clôturée du XVIIIe siècle dont la cour a, désormais, été transformée en jardin d'agrément. La ferme est protégée par une mesure de classement depuis 1988.

Le château-ferme de Ny. Situé quelque peu à l'écart du village, ce remarquable quadrilatère traditionnel et homogène, construit en grande partie dans la seconde moitié du XVIIe siècle, est classé depuis 1977. Le chantier suit un plan général préétabli et délimité dès l'origine par une assise bordée de douves. Le château-ferme était, sous l'Ancien Régime, le siège d'une seigneurie foncière. Occupant le centre de l'aile sud-ouest, une vaste grange est ouverte sur la cour par un portail chaîné. Elle voisine avec d'anciennes étables. Au nord-ouest, on trouve une seconde aile d'étables assez semblables. Très bien restauré, le site a été reconverti afin d'accueillir des camps de vacances à destination des enfants.

Le château de Deulin, patrimoine exceptionnel. Classé en 1981 et érigé entre 1758 et 1786, le château présente, en dehors des communs, un plan général en U. Le corps de logis principal possède un avant-corps surmonté d'un fronton triangulaire. Il est doté d'un remarquable décor du XVIIIe siècle. Le vestibule d'entrée rococo est orné de stucs représentant les quatre éléments. Le salon jaune est décoré de stucs néoclassiques dont les motifs évoquent entre autres les saisons. Mais la pièce la plus intéressante du château est la salle à manger, dont les murs sont couverts de quatorze toiles de 1764 représentant, dans un cadre rococo, des trophées et des natures mortes de chasse.

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L'église Saint-Pierre à Melreux. Au centre du cimetière que cerne un mur de moellons rehaussé d'une grille, ce bel édifice homogène en calcaire remonte à la seconde moitié du XVIIe siècle. L'intérieur de l'église adopte un plan mononef de deux travées suivies d'un chœur plus étroit. Le plafond remarquablement stuqué de motifs de style Louis XV, dont un saint Pierre en médaillon, est daté de 1770. Ces décors ont été réalisés par Henry Maya de Dinant. Précédant un remplacement du pavement, des fouilles ont été entreprises en janvier 1999, laissant apparaître les substructures d'un, voire de deux édifices antérieurs. L'église Saint-Pierre est classée comme monument depuis 1989 et les décors intérieurs polychromes sont inscrits sur la liste du patrimoine exceptionnel.

Le cimetière du Commonwealth à Hotton. Outre les cimetières militaires américains et allemands, le sol wallon abrite également des sépultures de soldats du Commonwealth. Si la plupart du temps il s'agit de carrés militaires placés dans les cimetières communaux, un autre, plus vaste, se situe à Hotton. Témoignage de la participation de l'empire britannique aux combats, il comprend 666 tombes où l'on trouve des soldats (340), des aviateurs (325) et un correspondant de guerre, principalement britanniques (526), canadiens (88) et australiens (41).

Le cimetière abrite également les sépultures de dix soldats néo-zélandais et d’un soldat polonais. On y trouve aussi la sépulture d’un soldat belge de 18 ans qui combattait sous l’uniforme du 53e régiment des Welsh Guards. Comme pour tous les autres sites du genre, une plaque apposée à l’entrée du site précise la présence de soldats britanniques : « Tombes de guerre du Commonwealth / Commonwealth War Graves ». Une autre, accompagnée d’une carte, explique les combats de la libération de la Belgique et des Pays-Bas. Deux petits pavillons de brique encadrent l’entrée et la Cross of Sacrifice. Sur les pelouses, on retrouve les traditionnelles pierres d’une blancheur éclatante caractéristiques des cimetières britanniques.

La chapelle Saint-Remacle à Bourdon. Planté au centre du cimetière de la localité, ce petit édifice date du XVIIIe siècle dans son état actuel mais remonte sans doute au siècle précédent. Une dalle du XVIIe siècle, au nom de Jean de Vervy et de Marie Dumont, est insérée dans le mur latéral nord-ouest. Ces deux personnages, morts avant 1661, seraient les fondateurs de la chapelle. La dalle, où « Habys » doit se lire « Habay », est votive et non funéraire.

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ORGANISEZ VOTRE VISITE

Le Royal syndicat d’initiative de Hotton regroupe sur son site internet l’ensemble des activités, des visites, des promenades et des bonnes adresses pour organiser un week-end à Hotton.

INFOS

Rue Haute, 4 à 6990 Hotton

084 46 61 22 – info@hotton-tourisme.be

www.hotton-tourisme.be

LES GROTTES DE HOTTON

Site unique, reconnu patrimoine naturel exceptionnel de Wallonie, les grottes de Hotton sont situées au cœur d’une nature préservée. Parcourez leurs galeries titanesques, dominez un gouffre de 30 mètres, contemplez leurs fragiles draperies géologiques, écoutez gronder le torrent et vivez l’émotion du monde souterrain avec les guides.

INFOS

Chemin du Spéléo Club, 1 à 6990 Hotton

084 46 60 46 – info@grottesdehotton.be

www.grottesdehotton.be

POUSSEZ LA PORTE DE RIVEO

… et pénétrez le monde fabuleux de la rivière, surprenant de diversité et de richesses naturelles. Un univers que l’on devine parfois, que l’on aperçoit régulièrement, que l’on méconnaît souvent. De l’autre côté du miroir se cachent pourtant des trésors à découvrir.

INFOS

Rue Haute, 4 à 6990 Hotton

084 46 61 22 – info@hotton-tourisme.be

www.hotton-tourisme.be