Google met en accès public un logiciel pour concurrencer ChatGPT

Google a lancé mardi en accès public son robot conversationnel Bard, concurrent de ChatGPT.

L'accès n'est possible, pour l'instant, que depuis les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
L'accès n'est possible, pour l'instant, que depuis les Etats-Unis et le Royaume-Uni. ©(c) Copyright 2022, dpa (www.dpa.de). Alle Rechte vorbehalten

La filiale du groupe Alphabet avait annoncé en catastrophe, début février, la création de Bard, débordé par l’arrivée en novembre de ChatGPT, développé par la start-up OpenAI en collaboration avec Microsoft. Son utilisation avait été initialement limitée à des «testeurs de confiance» , avant l’ouverture, mardi, au grand public. L’objectifassumé de Bard est d’améliorer la qualité de ses réponses grâce à l’augmentation des échanges avec des utilisateurs.Le nombre de connexions a cependant été restreint et une liste d’attente établie pour gérer la demande.

L'accès n'est possible, pour l'instant, que depuis les Etats-Unis et le Royaume-Uni. L'interface est un site internet, distinct du moteur de recherche de Google, avec un espace dans lequel l'utilisateur peut taper une question. «Nous avons beaucoup appris en testant Bard et la prochaine étape majeure de son amélioration est de recevoir des retours de plus de gens» , ont écrit les vice-présidents de Google Sissie Hsiao et Eli Collins dans un message publié sur un site du groupe. «Plus il y a de personnes qui l'utilisent, meilleurs sont les grands modèles de langage (LLM, programme capable de générer des réponses à des questions formulées en langage courant) pour prédire les réponses susceptibles d'être utiles», ont expliqué les deux responsables.

Lire aussi >Une start-up veut ressusciter les morts grâce à ChatGPT

Les deux dirigeants de Google reconnaissent que les LLM «ne sont pas sans défaut» , et peuvent «proposer, de façon assurée, des informations inexactes, trompeuses ou fausses» . Google indique avoir mis en place des «garde-fous» pour contenir les possibilités de réponses inexactes ou inadaptées, notamment la limitation de la longueur des échanges dans un dialogue entre Bard et un utilisateur. Dans un entretien au New York Times, Sissie Hsiao et Eli Collins ont indiqué que Google n'avait pas encore déterminé de modèle économique et de stratégie de monétisation pour Bard.

Avec Belga

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...