Bell & Ross dore la testostérone
L’un à tête de mort, l’autre squelette : la maison française revisite deux modèles iconiques pour faire rimer «doré» avec «virilité».
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Publié le 21-05-2023 à 16h30 - Mis à jour le 21-05-2023 à 16h52
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En 2009, Bell & Ross exhuma la tendance des cadrans à tête de mort. Force est de reconnaître que le développement de ce genre très particulier lui a permis d’obtenir une place de choix au sein du design horloger contemporain. La famille des BR01 Skull crâne en bronze depuis 2015 et possède des traits 3D depuis 2017.
Le directeur artistique Bruno Belamich a ensuite imaginé une interprétation futuriste du symbole du temps qui passe : une tête de mort « cyber », sculptée tel un pliage origami japonais et encadrée d’un fuselage anguleux emprunté aux avions furtifs.
Cette évolution rappelle le lien direct entre la représentation du crâne et le monde militaire. Plusieurs siècles après les guerriers vikings et les féroces pirates, les parachutistes américains de la Seconde Guerre mondiale choisirent de l’arborer sur leurs avions et leurs uniformes. À chaque époque, l’emblème de la tête de mort a autant servi à afficher la bravoure des combattants qu’à impressionner les adversaires.
Aujourd’hui, la nouvelle BR01 Cyber Skull Bronze se lance avec éclat dans la bataille du style viril. Son boîtier carré aux arêtes vives, forgées dans l’alliage de cuivre et d’étain, abrite une tête de mort facettée couleur or, d’où un look rock’n’roll ensorcelant mais dont la personnalité complexe séduira les collectionneurs de pièces de haute horlogerie. L’objet de caractère abrite en effet un mécanisme à remontage manuel qui orchestre une partie automate.
En tournant la couronne, la mâchoire du crâne s’anime et la tête de mort semble ricaner ! Insérée entre deux plaques de verre saphir, on dirait qu’elle se rit à la fois de la pesanteur et de la mort. Tout un message.
Avec un cadran translucide diffusant une lumière ambrée aux reflets de miel, la nouvelle BR05 Skeleton Golden en acier enflamme aussi de la transparence. Urbaine et racée, elle est la première des montres squelette Bell & Ross à offrir cette nuance mordorée raffinée. Un choix chromatique pensé pour dévoiler de manière subtile ses arcanes mécaniques et lui conférer le statut de bijou horloger.
La délicatesse est également de mise au niveau du boîtier : il ne dépasse pas 5,45 mm d’épaisseur. Si la maîtrise de la construction garantit l’allure de la montre, c’est évidemment le mouvement qui occupe le centre de l’attention. Son squelettage adopte une approche linéaire et géométrique grâce à un travail de découpe guidé par un plan architecturé.
Construit en ruthénium microbillé, le calibre automatique bénéficie d’une réserve de marche haussée à 50 heures. Outre l’augmentation de la précision et de la fiabilité, le niveau de technicité du garde-temps réside aussi dans le travail d’intégration boîte-bracelet. Le premier maillon fait partie de la boîte pour un résultat à fois esthétique et ergonomique, explique Bruno Belamich. Ce système existe depuis les années 1970 : transposé par Bell & Ross, il devient la clé d’une élégance minimaliste en phase avec le quotidien de la vie urbaine.
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