Jaeger-LeCoultre : plus près des étoiles
La manufacture suisse dédie l’année 2022 aux phénomènes astronomiques à l’origine de la mesure du temps.
- Publié le 05-06-2022 à 11h17
- Mis à jour le 05-06-2022 à 11h25
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Au salon Watches & Wonders organisé en avril dernier à Genève, les visiteurs ont pu entendre la CEO de Jaeger-LeCoultre, Catherine Rénier et Didier Queloz, lauréat 2019 du prix Nobel de physique, discuter des merveilles de l’astronomie et de son lien avec les arts horlogers. Ce professeur de physique à l’ETH-Zurich et de philosophie naturelle à l’Université de Cambridge est l’un des initiateurs de la « révolution des exoplanètes ». En 1995, l’astronome annonçait déjà la découverte d’une planète géante en orbite autour d’une étoile en dehors de notre système solaire.
Jaeger-LeCoultre ne pouvait trouver meilleur partenaire et conseiller scientifique pour « The Stellar Odyssey ». Une « odyssée stellaire » destinée à mettre en valeur le lien fondamental entre l'astronomie et l'histoire de la mesure du temps. Son programme inclut une exposition qui voyagera à travers le monde, des événements thématiques et des installations artistiques. L'objectif est de rappeler au public que la notion du temps qui passe et sa mesure par des calendriers, horloges et montres sont directement régies par les cycles du cosmos.
« The Stellar Odyssey » vise aussi à célébrer l'expertise unique acquise par la maison suisse dans le domaine des complications célestes.
Dès les débuts de la manufacture, les fonctions astronomiques ont, en effet, été largement présentes dans ses garde-temps à complications. En 2022, deux montres d'une fascinante sophistication mécanique et esthétique viennent rappeler cette expertise : les Master Hybris Artistica Calibre 945 Galaxia, en or rose, et Atomium, en or blanc.

Elles sont animées par un mouvement d'exception qui permet d'y réunir une carte du ciel, un calendrier zodiacal et un tourbillon. Grâce à ce mécanisme de grande complication, la voûte céleste au centre reproduit en temps réel la position des constellations telles qu'on peut les observer dans la vallée de Joux où se situe la manufacture Jaeger-LeCoultre. Si les aiguilles dauphines pointent l'heure solaire, notre temps civil, ponctuée par de simples index, une petite aiguille en forme de soleil indique le mois du calendrier zodiacal et le temps sur une échelle de 24 heures.
Point d’orgue de ces affichages célestes, le tourbillon outrepasse ici sa fonction purement technique de régulation des effets de la pesanteur sur les rouages. En effectuant un tour complet du cadran dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, ce « cosmotourbillon » mesure le passage du temps en un jour sidéral. Celui-ci correspond au temps de rotation de la Terre par rapport aux étoiles fixes les plus éloignées. Pour attiser encore davantage la magie cosmique des deux montres, la complication horlogère considérée comme la plus difficile vient s’y ajouter : une répétition minute. Le défi artistique consiste à faire que cet instrument de musique miniaturisé émette un son différent, mais toujours pur et harmonieux, pour les heures, les quarts et les minutes.
Fasciné(e) par l’ingéniosité technique de Jaeger-LeCoultre ? La manufacture proposera prochainement sur place des ateliers découverte. Passionnés et novices seront invités à y découvrir comment les mystères célestes peuvent être traduits en merveilles micromécaniques.
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