Camille Lou : " Appartenir à quelqu'un est tellement romantique"

Camille Lou éclate littéralement de talent dans «Notre tout petit petit mariage» : rêvant d’une union simple, elle se retrouve, à cause de ses témoins, avec 300 invités.

La Rédaction
Ahmed Sylla et Camille Lou : un mariage d'enfer.
Ahmed Sylla et Camille Lou : un mariage d'enfer. ©Olivier Martino

Par Christian Marchand

Paris Match. Voilà donc le «phénomène Camille Lou» qui débarque en Belgique ! Après vos rôles dans les comédies musicales «1789, les amants de la Bastille» et «La Légende du roi Arthur», après surtout «Le Bazar de la Charité» qui a fait basculer votre carrière, vous rayonnez de bonheur dans «Notre tout petit petit mariage». Heureuse ?

Camille Lou. Oui. Et merci (rires) ! Phénomène ? Avant tout, j’ai besoin d’un scénario qui me fasse vibrer et d’un réalisateur qui me fasse confiance. On pourrait me proposer un grand rôle dans une production, si le personnage ne me parle pas, je n’irai pas.

La Belgique, vous connaissez bien ?

J’y ai passé beaucoup de temps puisque j’ai grandi à la frontière franco-belge. Je sortais en boîte de nuit à Mons. Aujourd’hui, c’est devenu un casino. C’est rigolo. Dans cette même ville, j’allais aussi faire du shopping. Quand je suis chez vous, je me sens un peu chez moi. Ça me rappelle beaucoup de souvenirs. La première fois que je suis venue en Belgique, j’étais très jeune. Le mari de ma sœur est belge. À mes yeux, Ch’tis et Belges, c’est la même famille. Je suis donc friande de tout ce qui est noir, jaune et rouge !

Votre carrière cinématographique connaît un vrai boost. Comment revoyez-vous vos débuts ? Les comédies musicales, la chanson, la scène ne vous manquent pas ?

La chanson occupe toujours une place très importante dans ma vie, même si elle n’est plus médiatisée. Je chante beaucoup chez moi. Mon conjoint aime énormément ! Je dois bien avouer que la scène me manque un peu. Ce partage immédiat avec le public est génial. Quant à mes débuts, ils étaient atroces. Je déteste la nudité non justifiée. On s’en est beaucoup servi au cinéma et cela me dérange.

Vous voilà maintenant embarquée dans une incroyable affaire de mariage. C’est aussi votre réalité ?

Vous êtes bien informé : mon véritable fiancé a demandé ma main pendant ce tournage ! C’était assez dingue parce que, un peu plus tôt, nous avions eu une discussion sur l’institution du mariage. Moi, je suis comme une petite fille, un peu obsédée par ça. Me dire non m’a toujours heurtée, je ne comprends pas. Bref, je lui disais que l’engagement était une preuve d’amour. L’idée d’appartenir à quelqu’un est tellement romantique, même si c’est complètement égoïste et égocentrique ! C’est vrai qu’il n’est pas nécessaire d’avoir la bague au doigt pour s’aimer et se dire qu’on s’appartient, mais l’image de l’appartenance exclusive me plaît. Bref, ce fut une joie infinie d’être demandée en mariage, et une merveilleuse surprise. Je ne m’y attendais pas du tout. Je fêtais mes 30 ans sur le tournage. C’était un samedi. J’avais réuni mes parents, mes sœurs, mon homme, mes neveux et nièces. Ce jour-là, il a fait sa demande en me disant : «Je sais que ça te ferait plaisir. Toi, tu y tiens. Ça me rend heureux de pouvoir te rendre heureuse.» Merveilleux, non ?

Camille Lou éclate littéralement de talent dans «Notre tout petit petit mariage» : rêvant d’une union simple, elle se retrouve, à cause de ses témoins, avec 300 invités.
Camille Lou éclate littéralement de talent dans «Notre tout petit petit mariage» . ©DR

MEME LES CAMERAS DE SURVEILLANCE A SON MARIAGE

Camille Lou éclate littéralement de talent dans «Notre tout petit petit mariage» : rêvant d’une union simple, elle se retrouve, à cause de ses témoins, avec 300 invités. «Je connais bien Ahmed Sylla (révélé par la série télé “Alice Nevers, le juge est une femme”, NDLR), qui joue mon futur mari. On a bien rigolé et ça se voit à l’écran. Ce long métrage a la particularité d’être filmé comme un documentaire. Il y a plein d’axes différents parce que toutes les caméras comptent, y compris les téléphones ou les caméras des amateurs qui sont venus filmer le mariage. Ils étaient embauchés pour ça. Sans compter les caméras de surveillance ! C’est génial. Le résultat est un montage de plein d’axes différents. Une vraie réussite qui permet de partager nos émotions et nos éclats de rire avec les spectateurs. Les scènes d’humour et les gags s’enchaînent…» On la retrouvera prochainement sur Netflix dans «Anthracite», une série à suspense avec Kad Merad, puis dans «Chasse gardée» avec Didier Bourdon et Thierry Lhermitte. Un phénomène, on vous le disait !

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