Kendji Girac : "J’adore le Cécémel mais je dois éviter d’en boire trop"
Sur la lancée du triomphe de son dernier opus, « L’École de la vie », Kendji se produira la scène des Francofolies de Spa le 23 juillet prochain. Il est l'invité de la rubrique J'aime la Belgique et nous raconte une anecdote croustillante à base de ...Cécémel !
Publié le 29-04-2023 à 09h15
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Paris Match. Plus de 11 millions d’euros récoltés pour la recherche contre le cancer : le formidable élan de générosité des Belges pour le Télévie a, plus que jamais, été au rendez-vous de cette trente-cinquième édition, malgré des années marquées par de nombreuses difficultés, notamment le Covid, les inondations et la crise du pouvoir d’achat et de l’énergie. Vous en étiez le parrain. Le résultat est le symbole d’une belle espérance pour ceux qui souffrent ?
Kendji. Je voulais être un moteur, m’impliquer pour dire aux Belges qu’on a besoin d’eux pour aider ceux qui luttent. La notoriété sert aussi à cela, il ne faut jamais l’oublier ! C’était une belle occasion d’ouvrir mes bras à d’autres. Le courage de ces enfants – et des malades en général – m’impressionne. Certains se forcent à avoir le sourire pour porter leur famille, afin qu’elle ne s’inquiète pas davantage. Vous imaginez ? En voyant cette souffrance, mais aussi cette espérance, on se rend compte que nous sommes tous dans le même bateau.
Personnellement, avez-vous déjà été confronté à, ou témoin de cette maladie ?
Oui, pas mal de membres de ma famille ont souffert du cancer. Chaque jour, on apprend qu’un proche, un ami, un voisin est touché. Pourquoi tant de drames ? À cause de ce qu’on mange, de ce qu’on respire, parce qu’on a saccagé la Terre ? Je n’en sais rien, mais la maladie n’attend pas de réponse pour frapper. Cela me fait peur pour les miens.
Vous l’aimez, cette Belgique de la solidarité qu’on retrouve dans votre public.
J’aime amener de la joie dans mes concerts. Et le public belge est friand de ces émotions. Les Belges sont très généreux dans le partage. Parfois, ça dépasse tout ce qu’on peut imaginer ! Un jour, j’ai eu le malheur de confier que j’adore le Cécémel. Problème : je dois éviter d’en boire trop, à cause de la surabondance de sucres. Quelle ne fut pas ma surprise en rentrant dans ma loge : le frigo était rempli de Cécémel, parce qu’on voulait me faire plaisir !
La Belgique vous a connu à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui, vous êtes père et approchez de la trentaine (Kendji a 26 ans). Tellement de choses ont changé pour vous. Comment vous définiriez-vous ?
Comme un jeune papa plein d’amour. Travailleur et heureux de la vie. Je partage mon histoire et mes chansons. J’aime entrer dans le cœur des gens.

Vous entretenez des liens très forts avec Florent Pagny, un homme sincère et vrai. Vous l’avez d’ailleurs retrouvé chez lui, en Patagonie. Dans les grands espaces, sur ses terres.
C’était juste incroyable. Il m’a fait découvrir son lieu paradisiaque, vraiment magnifique. Là-bas, nous avons réalisé le clip de la chanson « Encore », issu de mon album « L’École de la vie ». On a passé des moments vraiment géniaux. J’y suis resté cinq jours.
Kendji Girac : "La naissance d’Eva a bouleversé ma vie"Vous partagez beaucoup de point communs.
Oui, c’est ce qu’il m’a dit, notamment parce qu’il est arrivé très jeune dans la profession. J’espère avoir sa carrière. Florent Pagny est vraiment un exemple à mes yeux. Il a de belles qualités humaines. Sa franchise est très appréciable. C’est une personne qui ne fait pas de chichis. S’il a besoin de vous dire quelque chose, il vous le dit. J’étais tellement heureux d’enregistrer le duo « Encore » avec lui.
Puisqu’on parle de combats, vous avez incarné un boxeur dans la série « Champion ». Une passion que votre personnage enseigne bénévolement. Une suite est-elle prévue ?
Non. Mais je pense que j’aurai plus tard une autre histoire à raconter. J’ai vraiment bien aimé cet exercice. Et puis, j’adore le cinéma.
La « fiesta » le 23 juillet aux Francofolies de Spa
« J’attends ce rendez-vous avec impatience et bonheur. Avant de monter sur scène, il y a toujours de l’adrénaline. Dans ma loge, je m’entraîne vocalement. Je joue de la guitare, je me chauffe la voix. Je n’ai aucune superstition, j’essaie juste de me concentrer. D’être bien avec moi-même. De me dire que je vais faire un beau show afin que les gens soient heureux. Ensuite, pendant une heure et demie, c’est la fiesta ! Le public adore reprendre mes tubes en chœur. J’avoue bien volontiers que ma chanson “Les Yeux de la mama” me fait beaucoup d’effet. Entendre les Belges la chanter avec moi me touche énormément. »
