Philippe Lacheau : "J'ai vu toute la filmographie de JCVD !"

Sorti en 2017, le premier film « Alibi.com » a cartonné. En voici donc la suite, avec une foule de vedettes en « guest stars » : Nathalie Baye, Patrick Fiori, Pascal Obispo, Gérard Jugnot, Gad Elmaleh, Arielle Dombasle. Rencontre avec Philippe Lacheau et Julien Arruti.

Alibi.com connait donc une suite actuellement en salle : un carton !
Alibi.com connait donc une suite actuellement en salle : un carton ! ©franck castel

Par Christian Marchand

Paris Match. Vous êtes aujourd'hui les rois de la comédie en France. Vos films font des millions d'entrées. Comment avez-vous attrapé le virus du métier ?

Philippe Lacheau. Grâce à Francis Veber et Pierre Richard. J'ai le souvenir de mes parents hilares devant des films tels que « La Chèvre » et « Le Fugitif ».

Julien Arruti. Tout est de la faute de Philippe et des sketchs qu'on imaginait ensemble avec d'autres potes. Nous étions gamins. Je ne me suis jamais dit que je deviendrais comédien. Nos parents, à Philippe et à moi, n'ont rien à voir avec le cinéma et ce milieu. On ne connaissait personne. Ni de près, ni de loin. Donc, nous n'avons pas imaginé un seul instant réussir dans cette profession.

Vous est-il arrivé de chercher un alibi pour fuir une situation amoureuse ?

Philippe Lacheau. Je ne suis pas menteur en amour. Je suis donc à l'opposé du personnage.

Julien Arruti. J'avais 20 ans. J'étais sorti avec un pote et nous avions bien fait la fête, avec une fille pour chacun. Mais le lendemain, on ne se souvenait plus de leurs prénoms ! C'était très gênant. Du coup, on a inventé un coup de téléphone pour pouvoir fuir d'urgence. On était hyper mal à l'aise.

Quand vous entendez le mot Belgique, quel est votre première idée en tête ?

Philippe Lacheau. Des voisins qu'on aime bien.

Julien Arruti. Moi, je pense d'abord à la bande dessinée.

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C'est un pays que vous connaissez bien ?

Philippe Lacheau. Surtout par le biais des films. Quant à l'ambiance, elle fait penser au nord de la France. Ce n'est pas pour rien que les humoristes viennent en Belgique roder leur spectacle, ou en réaliser la captation : ils y trouvent une vraie générosité.

C'est le pays du surréalisme. Vous avez déjà vécu une situation du genre ?

Philippe Lacheau. Oui, au cours d'une avant-première à Mons. C'était assez incroyable. Un invité dans la salle avait le nom de mon personnage du film. Nous avons cru qu'il blaguait. Il nous a montré sa carte d'identité. C'était hallucinant.

Selon vous, qu'est-ce que les Français devraient emprunter à la Belgique ?

Philippe Lacheau. Jean-Claude Van Damme ! D'ailleurs, je le mentionne dans le premier comme dans le second film. C'est ma génération. J'ai vu toute sa filmographie. Les années 1980 étaient le paradis des acteurs musclés. Il y en avait trois : Stallone, Schwarzenegger et Van Damme. Mais avec lui, nous avions la fierté de la proximité.

Julien Arruti. De plus, son histoire était cool : partir sans rien de Belgique pour réaliser son rêve aux États-Unis. Il y est arrivé avec détermination. Il a une vraie folie en lui. Il ose. Il a du culot. Chapeau !

DE FAUX PARENTS EN VEDETTE

Sorti en 2017, le premier film « Alibi.com » a cartonné. En voici donc la suite, avec une foule de vedettes en « guest stars » : Nathalie Baye, Patrick Fiori, Pascal Obispo, Gérard Jugnot, Gad Elmaleh, Arielle Dombasle. Après avoir fermé son agence Alibi.com et promis à Flo qu’il ne lui mentirait plus jamais, Greg vit une existence tranquille, trop tranquille… Mais plus pour longtemps !

Lorsqu'il se décide à demander Flo en mariage, il se retrouve au pied du mur et doit se résoudre à présenter sa famille. Mais avec un père escroc et une maman ex-actrice de films de charme, cela risque fort de ruiner sa future union. Il n'a donc d'autre choix que de rouvrir son agence avec ses anciens complices pour un ultime alibi, et de se trouver des faux parents plus présentables. « Tourner la suite d'un succès n'est pas évident, dans le sens où il faut conserver ce qui a plu au public dans le premier long métrage », explique Philippe Lacheau. « Nous avons donc décidé de faire évoluer le couple né dans l'épisode initial et de l'amener jusqu'au mariage. À partir de là est née l'idée de parents imprésentables. La suite est venue toute seule ! »

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