Lynx dans les parages. Un jeune lynx ibérique fait une pause dans l'embrasure de la grange à foin où il a été élevé, dans une ferme abandonnée de l'est de la Sierra Morena, en Espagne.
Un lynx ibérique dans une ferme abandonnée, des guépards nageurs au milieu de la rivière Talek au Kenya, des milliers de crevettes narval au large de la Méditerranée… Le concours de photographie naturaliste le plus prestigieux du monde nous fait saliver. Pour la 57e édition du Wildlife Photographer of the Year, organisée par le musée d’histoire naturelle de Londres, le jury a enregistré «un nombre record d’inscriptions». Les membres du jury ont annoncé qu’ils dévoileraient le 12 octobre prochain les photos lauréates de la compétition, choisies parmi 50.000 clichés de photographes originaires de 95 pays.
«La qualité globale des candidatures nous a surprise», a déclaré Roz Kidman Cox, présidente du jury, dans un communiqué de presse publié mercredi. D'autant plus que l'année a été compliquée pour les photographes. «Avec la plupart des projets de voyage annulés au cours de l'année écoulée, les photographes semblent avoir passé plus de temps à fouiller dans leurs archives. Le résultat est une collection d'images à la fois stimulantes et qui, en ces temps sombres, nous rappellent la joie et la merveille de la nature», a-t-elle poursuivi.
En attendant les résultats, le Wildlife Photographer of the Year nous a exposé un avant-goût de l’exposition à venir au musée d’histoire naturelle de Londres. 15 photos inédites -pas forcément lauréates- sont à découvrir dans le diaporama. Notez la présence de photographes stars comme Laurent Ballesta, Lara Jackson ou encore Audun Rikardsen.
Lynx dans les parages. Un jeune lynx ibérique fait une pause dans l’embrasure de la grange à foin où il a été élevé, dans une ferme abandonnée de l’est de la Sierra Morena, en Espagne. Sergio Marijuán, Wildlife Photographer of the Year
Renard dans la tempête. Le renard était occupé à chercher des carcasses de saumon dans l’eau peu profonde – des saumons rouges morts après avoir frayé, sur la petite île du lac Karluk, sur l’île Kodiak en Alaska. Jonny Armstrong, Wildlife Photographer of the Year
A saisir. Dans le sud de la Californie, aux États-Unis, un jeune élanion à queue blanche attrape une souris vivante des serres de son père en vol stationnaire. Jack Zhi, Wildlife Photographer of the Year
Beauté toxique. Ce détail accrocheur d’une petite rivière de la vallée de Geamana, dans les montagnes Apuseni de Roumanie, a pris Gheorghe par surprise. Bien qu’il visite la région depuis plusieurs années, il n’avait jamais rencontré une combinaison aussi étonnante de couleurs et de formes. La vallée pittoresque est devenue un «bassin de rétention» rempli d’un cocktail acide, contenant de la pyrite (or des fous), du fer et d’autres métaux lourds, le tout agrémenté de cyanure. Gheorghe Popa, Wildlife Photographer of the Year
Poussins confinés. Trois poussins de perruches à collier émergent de leur nid lorsque leur père leur apporte de la nourriture. Sri Lanka Gagana Mendis Wickramasinghe, Wildlife Photographer of the Year
Une main bienveillante. Après avoir été nourri avec un lait maternisé spécial, une petite roussette orpheline est allongée sur un «doudou maman», suçant une tétine et cajolée par la main de Bev, qui s’occupe de la faune sauvage. Australie Douglas Gimesy, Wildlife Photographer of the Year
Le grand bain. Lorsque ces guépards mâles ont tenté de franchir la rivière Talek en furie, dans le Maasai Mara au Kenya, Dilini a craint qu’ils n’y parviendraient pas. Les guépards sont de puissants nageurs (à défaut d’être de véritables nageurs), et avec la perspective de trouver davantage de proies de l’autre côté de la rivière, ils étaient déterminés à la franchir. Buddhilini de Soyza, Wildlife Photographer of the Year
Perte nette. Dans le sillage d’un bateau de pêche, une traînée de harengs morts et mourants recouvre la surface de l’océan au large de la Norvège. Audun Rikardsen, Wildlife Photographer of the Year