Jacques et Thomas Dutronc, les dandys de Monticello
Eternels complices, le père et le fils ont dialogué dans leur domaine corse. Entre pudeur, ironie et tendresse. Premiers extraits d'une interview exclusive.
- Publié le 26-02-2020 à 20h47
- Mis à jour le 26-02-2020 à 20h56
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Éternels complices, le père et le fils ont dialogué dans leur domaine corse. Entre pudeur, ironie et tendresse. Premiers extraits d’une interview exclusive.
D’après un entretien Paris Match France parBenjamin Locoge
Paris Match. Jacques, où étais-tu le 16 juin 1973, le jour de la naissance de Thomas ?
Jacques Dutronc. En tournée à Moscou ! [Il rit.] Non, j'étais rue Saint Louis-en-l'Ile, chez Françoise. Elle a ressenti des symptômes – que je ne connaissais pas. Et elle a dit : "Je pars à l'hôpital". Sa mère l'a accompagnée en taxi. Et moi, j'ai préparé une fête au cas où… Je n'avais pas besoin de la naissance de Thomas pour ça, mais j'avais un sacré alibi. J'ai quand même demandé vers quelle heure ça devait arriver. Évidemment, personne ne savait. Alors j'ai pris ma Lamborghini et je suis parti à Montmartre, chez Tartempion, le restaurant de Jean Billon, pour préparer le champagne. Puis j'ai repris la voiture pour la maternité de l'Hôpital américain. "Bonjour, je viens voir mon fils".Et là, ils me font passer devant plein de bébés et je dis :«Je veux celui-là».L'infirmière me répond sérieusement : "Ah non, ce n'est pas lui. Vous l'avez appelé Thomas, c'est celui-ci". Bon, il avait un truc bizarre sur la joue, comme un défaut de carrosserie. Mais je crois que j'ai bien fait de le garder.

Et tu as quand même fait la fête, le soir ?
J.D. Ah oui, ça ne m'a pas gêné. On a même fait des photos quelques jours plus tard, probablement pour Match, où Françoise tient Thomas dans ses bras et moi je suis derrière avec le cigare. Le monde a bien changé, quand même ! [Il rit.] Tout était permis.
Françoise ne s'est pas opposée au cigare ?
Thomas Dutronc. Ah mais c'était vraiment les années 1970, personne ne pensait que c'était un problème. Quand j'ai eu 7 ans, j'ai été pris d'une toux permanente. Ma mère se demandait d'où ça venait. Alors j'ai eu des piqûres dans les fesses pendant des semaines. Normal. Récemment, en en reparlant avec maman, on s'est dit : "Mais oui, bien sûr, c'était le cigare !" [Il rit.]
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Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans le numéro 965 de Paris Match Belgique disponible en librairie ce jeudi 27 février.
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