Golf : à la découverte de la fantastique offre du Maroc

La pendaison de crémaillère de la Morocco Golf Cup a lieu ce vendredi au Zoute. Cette compétition amateur réservée aux seniors a pour objectif de mettre en avant la fantastique offre golfique du Maroc auprès des joueurs belges.

Miguel Tasso
C’est sous l’impulsion du roi Hassan II que le sport de St Andrews s’est développé au Maroc durant la deuxième moitié du XXe siècle.
C’est sous l’impulsion du roi Hassan II que le sport de St Andrews s’est développé au Maroc durant la deuxième moitié du XXe siècle. ©michel@teuler.ma

Le Maroc est une destination de rêve pour les golfeurs. À son climat ensoleillé toute l’année et ses infrastructures hôtelières de haut niveau, le pays ajoute des parcours de grande qualité parfaitement entretenus et manucurés. Les spots d’Agadir, d’Essaouira, de Tanger, de Rabat et bien sûr de Marrakech sont particulièrement prisés des connaisseurs.

C’est sous l’impulsion du roi Hassan II que le sport de StAndrews s’est développé au Maroc durant la deuxième moitié du XXe siècle. Le monarque était un vrai passionné de swing, au point d’avoir engagé, à titre d’entraîneur personnel, le célèbre Butch Harmon, futur coach de Tiger Woods! Mais c’est à Tanger qu’est né, en 1914, sous l’ère du sultan Moulay Abdelaziz, le premier club de golf marocain et l’un des premiers du continent africain. Dessiné par l’architecte anglais Henry Cotton, il portait le nom de Diplomatic Country Club et était essentiellement fréquenté par des ambassadeurs et des hommes d’affaires.

Un peu plus tard, en 1927, le Royal Golf Club de Marrakech voyait le jour. Œuvre de Gustave Golias et d’Arnaud Massy, il devint vite le parcours préféré du roi Hassan II. Et il est toujours l’un des plus prestigieux du pays. Au fil de son histoire, il a accueilli de nombreuses grandes compétitions internationales. Plusieurs chefs d’États, comme Winston Churchill ou Ike Eisenhower, aimaient s’y ressourcer à l’ombre des palmiers.

Le Royal Golf Dar Es Salam fait également partie des incontournables. Il fut conçu en 1971 à l’initiative d’Hassan II, qui demanda au mythique architecte américain Robert Trent Jones de transformer l’une de ses propriétés de Rabat en un fabuleux complexe golfique, balisé par les chênes-lièges et les pins parasols. Une pure merveille qui fait toujours référence.

Aujourd’hui, le golf est devenu un atout touristique important pour le Maroc qui recense, sur son territoire, une quarantaine de parcours tous plus beaux les uns que les autres. «Ils sont souvent intégrés à des resorts de luxe, ce qui est idéal pour les visiteurs», confie Rabia Talhimet, directeur Benelux de l’Office national marocain du tourisme.

Le golf au Maroc.
Le golf au Maroc. ©DR

La compagnie aérienne Royal Air Maroc soigne également le confort des chasseurs de birdies. «Au départ de Bruxelles, nous proposons de nombreux vols directs vers Casablanca, Marrakech, Tanger, Rabat et Nador. D'autres destinations sont desservies via le Hub de Casablanca comme Agadir, Fès ou Errachida. Avec en prime, la gratuité pour le sac de golf. C’est évidemment un vrai privilège», confirme Walid El Khassal, directeur Benelux de Royal Air Maroc en Belgique.

C’est pour (re)mettre en avant cette magnifique destination auprès des joueurs belges qu’a été créée la Morocco Golf Cup, dont la première édition démarre ce vendredi 28 avril au Royal Zoute. Cette nouvelle compétition est réservée aux joueurs seniors (50 ans et plus).

Elle se disputera donc logiquement lors des «Seniors Days», avec cinq manches au calendrier : Le Zoute (28 avril), Waterloo (9 mai), La Tournette (11 juillet), Sept Fontaines (5 septembre) et Naxhelet (12 septembre). La finale belge est programmée le 9 octobre au Golf Château de la Tournette, à Nivelles.

Elle réunira les lauréats des différentes manches qualificatives. Et dix équipes auront le privilège de se retrouver, en décembre, pour la grande finale sur deux des parcours les plus renommés de Marrakech : le Rotana Palmeraie (par 72), dessiné autour de lacs par le célèbre architecte américain Robert Trent Jones Sr, et le Al Maaden (par 73), œuvre majestueuse de Kyle Philips.

Trente-six trous très challenging avec les montagnes de l’Atlas en toile de fond : on ne peut rêver plus belle mise au vert!

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