Cette influenceuse a subi de lourdes opérations pour allonger ses jambes de 14 cm
L’allongement osseux a de plus en plus de succès sur les réseaux sociaux, au grand dam des professionnels de la santé.
- Publié le 01-06-2023 à 07h45
- Mis à jour le 01-06-2023 à 10h39
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Vous ne la connaissez certainement pas, mais Theresia Fischer est une jeune femme allemande suivie par près de 150 000 personnes sur Instagram. Si aujourd’hui la jeune femme fait parler d’elle, c’est car elle a décidé d’avoir recours à la chirurgie pour agrandir ses jambes. Comment est-ce possible vous demanderez-vous ? Grâce à l’allongement osseux. De fait, cette opération chirurgicale, qui a vu le jour dans le cadre de la chirurgie réparatrice, consiste à casser l’os du tibia pour y intégrer une tige en métal que l’on écarte mois après mois de quelques millimètres.
La jeune Allemande, qui avait toujours rêvé de devenir mannequin, était complexée par le fait qu’elle ne mesurait “que 1m70”. Au cours de ces sept dernières années, elle a subi plusieurs interventions et a déboursé la somme de 146 000 euros pour gagner 14 cm ! Aujourd’hui, elle pose fièrement sur des photos qui semblent avoir été retouchées et qui ne le sont pourtant pas. “Je n’éprouve plus aucune douleur […] Mes jambes mesurent maintenant 116 cm de long […] et je suis de nouveau en super en forme : je peux refaire du sport et je me sens enfin bien dans mon corps”, écrit-elle en légende de l’un de ces clichés.
Theresia n’est pas la seule à avoir succombé à l’appel du bistouri. L’allongement osseux rencontre de plus en plus de succès dans certains pays, comme au Canada, en Turquie et même dans certaines régions asiatiques. Le problème est que cet attrait est purement motivé par l’apparence, ce qui inquiète particulièrement les spécialistes de la santé puisque ce type de chirurgie n’est pas sans risque. “Le danger, avec ces opérations, c’est que les membres, les vaisseaux, les nerfs, les muscles et les ligaments ne suivent pas. Ce n’est quand même pas anodin, c’est une opération extrêmement lourde”, a révélé Catherine Bergeret-Galley, chirurgienne, auprès du Parisien.