Voici la première photo d'Olivier Vandecasteele enfin libre
Après l'annonce de sa libération, le Premier ministre Alexander De Croo a diffusé la première photo d'Olivier Vandecasteele enfin libéré.
Publié le 26-05-2023 à 14h12 - Mis à jour le 26-05-2023 à 18h29
:focal(795x538:805x528)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/WCP2BRIUHBECZFSXRIQHF2QCZY.jpg)
Enfin libre. Après l'annonce de la libération du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele, qui était détenu en Iran depuis le 24 février 2022, le Premier ministre Alexander De Croo a diffusé la toute première photo du Belge avant le décollage de son avion à Oman.
"Au moment où je m’adresse à vous, le belge Olivier Vandecasteele est en chemin pour la Belgique. Si tout se déroule comme prévu, il sera parmi nous ce soir. Enfin libre", avait annoncé Alexander De Croo un plus tôt.
L'avion qui le ramène en Belgique a décollé d'Oman un peu après 12h30. Le Tournaisien devrait donc arriver en Belgique aux alentours de 19h.
La nuit dernière, Olivier Vandecasteele a été conduit jusqu’à Oman où il a été pris en charge par une équipe de militaires belges et de diplomates. Il y a passé ce vendredi matin un certain nombre d’examens médicaux en vue d’évaluer son état de santé et de permettre son retour dans les meilleures conditions possibles.
Olivier Vandecasteele a passé 455 jours en prison à Téhéran. "Dans des conditions insoutenables" alors qu'il est "innocent", rappelle Alexander De Croo. "Ce retour d’Olivier Vandecasteele, en Belgique, est un soulagement. Un soulagement pour sa famille, ses amis, ses collègues."
Le Premier ministre belge a averti sa famille, tôt ce vendredi matin, de sa libération.
L'opposition en exil iranienne dénonce la "rançon honteuse" payée par la Belgique
Bruxelles a payé une "rançon honteuse" au "terrorisme et à la prise d'otage" en échangeant un diplomate iranien condamné en Belgique pour un projet d'attentat contre la libération de l'humanitaire belge Olivier Vandecasteele, détenu en Iran, a dénoncé vendredi l'opposition iranienne en exil.
"La libération du terroriste (...) est une honteuse rançon pour le terrorisme et la prise d'otages", a dénoncé le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), dont le diplomate Assadollah Asadi ciblait un rassemblement en France en 2018, ce qui lui avait valu une condamnation à 20 ans de prison en 2021 à Anvers. "Cela encouragera le fascisme religie ux au pouvoir en Iran à poursuivre ses crimes", a poursuivi le CNRI.
La libération survient "alors que la Cour constitutionnelle avait clairement indiqué dans son arrêt que le gouvernement belge devait informer les victimes avant de transférer les condamnés, afin qu'ils aient la possibilité de revenir devant le tribunal", pointe encore le Conseil.