Treize femmes accusent Gérard Depardieu de violences sexuelles, il dément [VIDÉO]

Ces violences auraient été commises sur des tournages, notamment celui de la série Marseille.

Gérard Depardieu, le 22 mai 2015.
Gérard Depardieu, le 22 mai 2015.

Gérard Depardieu a été accusé par 13 femmes de violences sexuelles, révèle mardi le média d'investigation français Mediapart. Ces violences auraient été commises entre 2004 et 2022, notamment sur le tournage de la série Marseille.Les avocats de l'acteur affirment que ce dernier «dément formellement l'ensemble des accusations susceptibles de relever de la loi pénale».

Les treize femmes sont des comédiennes, des maquilleuses et autres techniciennes ayant côtoyé l'acteur sur les plateaux de tournage. La plupart d'entre elles racontent leur histoire sous le couvert de l'anonymat. «Leurs accusations tracent une tendance générale», rapporte Médiapart. «Au fil des récits, la scène semble se répéter. Ces femmes affirment avoir subi une main dans leur culotte, à leur entrejambe, à leurs fesses ou bien sur leur poitrine ; des propos sexuels obscènes (…). Suivis, souvent, de rires sur le plateau.»La plupart des réalisateurs interrogés disent n'avoir rien vu ni entendu. Seul le cinéaste Fabien Oteniente dit avoir demandé à Gérard Depardieu de «bien» se comporter.

«Il a essayé d’écarter ma culotte et de me doigter»

Ces accusations ne sont pas une première pour l'acteur français de 74 ans. Fin août 2018, l'actrice Charlotte Arnould s'était présentée à la gendarmerie de Lambesc (Bouches-du-Rhône) en affirmant avoir été violée quelques jours plus tôt à deux reprises au domicile parisien de la star.Une femme, qui était figurante en 2014 sur le film Big Housea notamment envoyé son témoignage à la justice en mars «pour aider Charlotte Arnould».«Sans prévenir, Gérard Depardieu a mis sa main sous ma robe, j'ai senti ses doigts essayer de se faufiler pour atteindre ma culotte», a-t-elle raconté à Mediapart, disant avoir «repoussé sa main». «Mais il a continué, il est devenu agressif, il a essayé d'écarter ma culotte et de me doigter : j'ai compris qu'il ne jouait pas son personnage. Si je ne l'avais pas arrêté, il aurait réussi.»

Le monument du cinéma français avait déposé, en mai 2021, une requête pour demander la nullité de son inculpation concernant ces faits. La demande a été déboutée, au mois de mars 2022, par la cour d’appel de Paris. L’enquête suit son cours.

Avec agences

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