Paroles d'expert : Attentats de Bruxelles, comment surmonter les traumatismes ?
Avec le procès des auteurs des attentats de Bruxelles, les victimes sont une nouvelle fois condamnées à revivre l’horreur dans leur chair et la brûlure dans leur âme. Le cycle infernal du stress post-traumatique peut ruiner une vie.
Publié le 01-04-2023 à 18h00
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Paris Match. Avant d’entrer dans le vif du sujet, qu’est-ce qu’un traumatisme ?
Le Dr Nadia Kadi-Van Acker. Avant tout, je tiens à préciser que le terme est utilisé parfois de manière abusive, ce qui peut conduire à des dérives, comme le risque de psychiatriser toute réaction émotionnelle des personnes confrontées à des événements de vie difficiles. Tout n'est pas traumatique, comme on a tendance à le croire. A contrario, certaines personnes sont étiquetées hypersensibles, HP (haut potentiel) ou bipolaires alors qu'elles souffrent de troubles post-traumatiques. Le traumatisme résulte de l'exposition au réel de la mort, à des blessures graves, à des violences sexuelles, etc. Sont également victimes potentielles les témoins apprenant l'événement vécu par un membre de leur famille proche ou un ami, ou toute personne exposée de manière répétée ou extrême aux détails pénibles de l'événement traumatique en raison de ses activités professionnelles (par exemple les secouristes, journalistes, urgentistes, ambulanciers, humanitaires, soldats, policiers, etc.). Un événement peut entraîner un traumatisme s'il induit chez le sujet concerné une réaction de détresse immédiate, avec une peur intense et un sentiment d'horreur ou d'impuissance. Il peut être physique et/ou psychologique. Les victimes concernées décrivent un « avant » et un « après » l'événement traumatique. Certaines victimes parlent de faire le deuil de la personne qu'elles étaient.
Vous distinguez dans votre profession deux types de traumatismes.
En effet: les traumatismes simples et les traumatismes complexes. Un trauma simple est généré par un événement unique, limité dans le temps, comme par exemple un accident de circulation, une agression physique ou sexuelle, un hold-up, la perte d’un proche… Un trauma complexe résulte de l’exposition à des événements traumatiques qui sont répétés et prolongés, comme les violences intrafamiliales, et notamment les problèmes de maltraitance ou de négligence dans l’enfance, les violences sexuelles, les guerres, le harcèlement, etc. Les troubles de stress post-traumatiques sont plus fréquents et plus graves quand ils sont consécutifs à des violences interhumaines intentionnelles (attentats, viols, etc.). La présence de signes de dissociation (dépersonnalisation, déréalisation, amnésie, etc.) et de détresse péri-traumatiques favorisent la survenue d’un trouble de stress post-traumatique (PTSD).
L’enfance est-elle le berceau de la plupart des traumatismes ? Un traumatisme non traité de cette époque-là de la vie peut-il représenter un danger pour la société ?
Les traumatismes de l’enfance sont beaucoup plus fréquents qu’on pourrait le croire. Mais nous risquons de subir des traumatismes à tout âge. Un traumatisme peut être vécu à 2ans comme à 85ans. L’important pour la personne concernée est de pouvoir prendre conscience de ce qui se passe, de pouvoir en parler et demander de l’aide. Un enfant n’a évidemment pas la possibilité de saisir tout cela et c’est le rôle des parents et de l’entourage de veiller au grain, de prendre ses responsabilités. Je ne sais pas ce que vous entendez par la notion de danger. Si on doit parler de danger, il est avant tout pour les enfants qui le vivent, car les traumatismes qu’ils subissent ont un impact direct sur la construction de leur personnalité et les séquelles à l’âge adulte ne sont pas négligeables. Après, oui, les personnes qui ont vécu des problèmes de maltraitance ou de négligence dans l’enfance et qui n’ont pas été soignés ont plus de malchance de reproduire ce qu’elles-mêmes ont subi.

Le procès des auteurs des attentats de Bruxelles montre chaque jour qu’à côté de la souffrance physique, la souffrance morale est aussi terrible. Comment l’expliquez-vous ? Sont-ce des traumatismes à vie ?
S’il est évident que les conséquences physiques sont clairement reconnues, il n’en va pas du tout de même pour les conséquences d’ordre psychologique. Le commun des mortels a du mal à croire qu’une personne puisse vivre un tel enfer que, six ans après les faits, elle ait toujours peur de monter dans un métro, de prendre l’avion, voire même simplement de quitter sa maison, ou qu’il lui soit inconcevable de reprendre une vie professionnelle ou familiale normale. La première réaction de l’homme de la rue sera de dire que cette personne simule, essaie de profiter du système. C’est toute la difficulté que vivent ces victimes qui souffrent de blessures psychiques invisibles et sont abîmées, détruites intérieurement. Aussi, devant un expert de l’assurance, les victimes, souvent traitées d’hystériques, se sentent extrêmement déconsidérées et méprisées. Or cette situation s’explique par les enjeux financiers liés à la reconnaissance du statut de victime. De nombreux témoignages faisant suite aux attentats à Bruxelles décrivent cette situation. Une victime m’a décrit sa rencontre avec un premier expert qui l’a prise par les épaules pour la secouer en lui disant: « Regardez ! Vous n’avez rien ! Il faut reprendre le travail ! » Plus tard, ne supportant plus la maltraitance dont elle était victime de la part des experts de la compagnie d’assurances, elle m’a confié ne plus vouloir se soumettre à leurs examens: « Qu’ils gardent tout. Je n’ai pas besoin de leur argent. Je veux la paix. »

De nombreuses victimes se disent toujours traumatisées. On se souvient de ce témoignage poignant de l’une d’elles, occupée à manger ses tartines dans le hall de l’aéroport quand les bombes ont explosé. Elle explique être devenue anorexique et dépressive au point de ne plus vouloir vivre. Quelle aide peut-on apporter à des cas aussi désespérés ?
Ne pas manger, ne pas prendre le métro, ne pas sortir de chez soi sont des attitudes d’évitement qui permettent aux victimes de se mettre à l’écart de tout ce qui peut leur rappeler l’événement traumatique. Un message important à faire passer entre autres à la victime est qu’elle n’était pas visée directement. Comme le précise d’ailleurs un témoin, elle était présente « au mauvais endroit au mauvais moment ». Le risque est donc limité à cet instant, à ce vécu. Il me semble, par ailleurs, important d’analyser les croyances de la victime concernant la mort et son rapport au monde extérieur. Aider à prendre conscience et à accepter que la mort fait partie intégrante de la vie. Dans le cas de cette victime, une prise en charge médicamenteuse adaptée (prescription d’antidépresseurs, d’anxiolytiques, etc.) doit être associée à la psychothérapie.
Paradoxalement, beaucoup de victimes souffrent d’être encore en vie, comme si c’était une injustice. « Je me sens coupable de la chance que j’ai eue », a témoigné l’une d’entre elles. Comment vaincre cette culpabilité ? Une témoin explique que son traumatisme s’est réellement manifesté quand la guerre en Ukraine s’est déclarée. « Je me suis rendu compte qu’il y avait quelque chose en moi que je n’avais pas assimilé. Aujourd’hui, je fais des cauchemars la veille d’un départ et j’ai peur de partir en laissant mes enfants seuls. » Comment surmonter tout cela, le quotidien d’une autre vie, en réalité ?
La culpabilité des victimes peut être comprise comme un retournement de la colère contre soi-même. Mais comme l’explique le DrGérard Lopez, médecin psychiatre expert et éminent spécialiste des traumatismes, la victime d’un crime se sent coupable pour se donner l’illusion d’avoir été, au moins en partie, un acteur impliqué comme sujet. Pour ne pas être réduite à néant. Son sentiment de culpabilité est transitoirement protecteur. La guerre en Ukraine a réactivé le traumatisme des attentats de Bruxelles chez beaucoup de victimes, y compris chez celles qui, jusqu’à présent, ne présentaient pas de séquelles traumatiques.
« J’ai perdu sept ans auprès de mes enfants », résume une autre victime. « Cela fait des années que je les prive de leur liberté, que je les empêche de sortir, de prendre les transports en commun, d’aller au cinéma car j’ai trop peur qu’il leur arrive quelque chose. Les terroristes n’ont peut-être pas réussi à me tuer physiquement, mais psychologiquement, oui. » Existe-t-il des portes de sortie pour ces victimes traumatisées, et lesquelles ? On a l’impression qu’elles vont payer toute leur vie.
Oui, il y a des personnes qui vont payer toute leur vie. Maintenant, concernant cette maman, elle a visiblement développé une angoisse de séparation avec ses enfants. L’aide consiste à faire de la psychoéducation avec elle pour lui faire comprendre que les phobies dont elle souffre sont des conséquences normales d’une situation anormale, celle des attentats. Ses phobies découlent de l’angoisse de séparation ressentie lors de la confrontation au réel de la mort. Il faut l’aider à se réorienter dans le présent en lui expliquant que du temps est passé, pour la faire sortir de son état de figement très caractéristique des traumas graves. Par ailleurs, il me semble important d’alerter la victime sur les conséquences de son comportement vis-à-vis de ses enfants. Certes, elle garde le contrôle sur eux pour les protéger et se rassurer, mais s’ils sont vivants physiquement, son comportement pourrait avoir des conséquences désastreuses sur leur développement. Il faudrait lui faire comprendre l’importance du suivi médico-psychologique pour l’aider à digérer le traumatisme subi.
« Je végète devant la télé, je ne fais rien de mes journées. Je n’arrive pas à rentrer dans mon lit depuis sept ans. J’ai fait trois tentatives de suicide », dit un autre témoin. Est-ce à dire qu’il y a toujours un prix à payer quand, effectivement, on a été au mauvais endroit au mauvais moment ?
Non, car nous ne sommes pas tous égaux face à un événement traumatique. Il y a des personnes plus résilientes que d’autres. Le devenir traumatique est influencé par plusieurs facteurs. La prise en charge, qui est déterminante, doit se faire le plus rapidement possible après l’événement.
Une maman souhaitait que son fils, aujourd’hui âgé de 7ans, puisse assister à son témoignage, mais la cour a refusé sa demande. Peut-on comprendre ce souhait ?
Il est difficile de répondre à cette question, car il aurait fallu comprendre les motivations profondes de cette maman. Quels messages voulait-elle faire passer aux agresseurs et à son fils ? Ce dernier est-il une ressource qui lui donne le courage de répondre à sa convocation et de témoigner de l’horreur qu’elle a subie ? Quoi qu’il en soit, un enfant de cet âge n’a pas sa place dans une cour d’assises. Je profite pour attirer l’attention de la nécessité de s’intéresser au vécu de toute la famille qui entoure la victime, l’objectif étant le repérage précoce des membres en souffrance. Il faut les prendre en charge rapidement et, surtout, protéger les enfants en bas âge qui, s’ils ne sont pas forcément négligés par le parent enfermé dans sa douleur, se voient souvent attribuer une place qui n’est pas la leur: enfant sauveur, enfant parentifié. La non-prise en compte de la répercussion du trauma sur la famille peut entraîner des dégâts psychologiques importants à moyen et à long terme.
Sept ans après, un témoin décrit une douleur comme au premier jour. Et le manque de sa maman au quotidien. « Quand c’est trop dur, je prends dans mes bras ses châles, que j’ai gardés. » Faut-il vivre dans le souvenir ou tenter de tourner la page ?
Ce témoin souffre visiblement d’un deuil traumatique. Une prise en charge spécifique est plus qu’indispensable pour l’aider à tourner la page. Les endeuillés sont souvent confrontés à la question de la loyauté envers le défunt. C’est le cas d’une maman qui m’expliquait un jour: « Je sens que je peux passer à autre chose, mais si je fais cela, j’aurai l’impression d’abandonner mon fils. » Le traitement d’un deuil traumatique passe par l’analyse des croyances de l’endeuillé qui l’empêchent de faire son deuil. Faire son deuil, ce n’est pas oublier l’autre, c’est apprendre à vivre sans sa présence et si on y pense, il n’y aura plus la souffrance liée à cette perte.
« L’affaire Palmade » nous montre aussi la fragilité de la vie, « le cruel choix du destin ». La voiture dans laquelle le véhicule de Pierre Palmade a foncé aurait pu ne jamais être là. Les victimes paient également un lourd tribut à la malchance. Est-ce le prix à payer pour nous, à savoir que tout peut basculer en une seconde ?
Les attentats de Bruxelles nous confrontent au réel de la mort, mettant à nu notre vulnérabilité face à des événements qu’on ne contrôle pas. Jusqu’à présent, nous vivions dans une société sûre, loin des guerres et des attentats qui ont pourtant toujours existé dans le monde et même pas très loin de chez nous, en France par exemple. Mais le déni est un mécanisme de défense nécessaire jusqu’à un certain point. Il nous permet de fonctionner normalement dans notre quotidien. C’est un leurre de croire qu’on peut tout contrôler dans notre vie, d’avoir ce sentiment de toute-puissance, et surtout quand il est question de la mort. Il me semble plus intéressant d’accepter l’idée que tout peut basculer en une seconde, de vivre avec cela pour mieux profiter de la vie. Des personnes vivant dans un pays qui était en proie à une guerre civile m’expliquaient qu’après de nombreux mois, elles ont décidé de ne plus se cacher et d’essayer reprendre une vie plus ou moins normale: « Nous ne sommes pas plus vivants en restant cachés. Jusqu’à quand devons-nous rester ainsi ? Si on doit mourir, tant pis. De toute façon, on doit bien tous mourir un jour de quelque chose. » Cette forme de résilience aide les personnes à retrouver leur équilibre et à poursuivre leur chemin.

Pour revenir à « l’affaire Palmade », que diriez-vous aux victimes de cet accident si elles venaient vous consulter ?
Il faut à aller à la rencontre de cette famille là où elle est actuellement dans sa douleur, pour lui proposer un accompagnement le plus adapté possible à cette situation dramatique.
Et que diriez-vous à Pierre Palmade ?
Ne sachant pas pourquoi il viendrait me consulter, je ne peux pas répondre à cette question. Ce qui est certain, c’est qu’il faut distinguer notre rôle de soignants du rôle des juges. Cet événement nous rappelle que la consommation de produits tels que les drogues ou l’alcool peut avoir de terribles conséquences sur soi et sur autrui. Il s’agit d’un vrai problème de santé publique dont il faut s’occuper. Mais on ne peut le faire que si on en comprend l’origine.
Quand on a été victime d'un drame pointant une responsabilité bien définie, le pardon peut-il être libérateur ?« La "faculté de pardonner" n'implique pas l'oubli du passé, mais la reconnaissance des manquements auxquels nos actes succombent ainsi que la volonté de ne pas y enfermer la personne. Certes, "pardonner" n'est jamais facile, surtout quand la souffrance endurée dépasse l'imaginable, mais les victimes des attentats de Bruxelles témoignent que cette capacité à "laisser aller" le passé constitue le seul chemin pour que la vie puisse renaître, libre et créative. C'est cela qui force notre respect, mais encore plus qui questionne la valeur que nous accordons le plus souvent au sens du "pardon" », a expliqué la philosophe Laura Rizzerio dans La Libre. Faut-il donc pardonner à « ses » coupables pour mieux vivre ?
Oui, le pardon peut être libérateur. Mais l'amélioration de la vie des victimes n'est pas conditionnée par cela. Si, pour certaines d'entre elles, le pardon est possible et libérateur, pour d'autres, il est impossible. Je pense que cette question du pardon ou pas reste l'affaire des victimes. Ce sont elles qui savent ce qui peut les aider pour dépasser le traumatisme subi. De mon expérience, une victime peut se sentir tout aussi bien sans se sentir obligée de pardonner. C'est le cas des adultes qui ont vécu un problème de maltraitance ou de négligence dans l'enfance.
« Je n’ai pas de haine envers eux (les terroristes), aucune haine. Je leur ai pardonné, je suis bien avec moi-même. » Est-ce réellement possible ? Ou faut-il craindre que la vie, avec ses terribles réalités et ses cauchemars, vous rattrape toujours ?
Oui, c’est possible. Cependant, ayant écouté certains témoignages, je me suis demandé si, consciemment ou inconsciemment, ces victimes qui rencontraient pour la première fois les terroristes n’avaient pas ce besoin de montrer qu’elles étaient plus fortes qu’eux et qu’ils n’avaient pas réussi à détruire leur vie. En tant que professionnelle, je sais que pardonner trop vite empêche les victimes d’avoir accès à leurs émotions. Je prends l’exemple d’une personne qui racontait avoir repris le cours de sa vie plus ou moins rapidement. Quelques mois plus tard, elle se retrouvait plongée dans une dépression sévère. Les troubles post-traumatiques peuvent apparaître plusieurs mois ou plusieurs années après. Mais le pourcentage de personnes qui pourraient être concernées est minime et le risque s’atténue avec le temps. C’est pourquoi, quoi qu’il en soit, il me semble très important de faire passer le message aux victimes et à leur famille pour les encourager à consulter, car il n’est jamais trop tard pour se faire aider.

Quelle conclusion aimeriez-vous apporter au sujet de la reconstruction des victimes ?
Le devenir des victimes dépend en grande partie de la rapidité des soins spécifiques devant leur être prodigués. La formation spécifique des différents intervenants (médecins, psychologues, infirmiers…) est indispensable pour éviter les risques de victimisation secondaire et l’enkystement du traumatisme. La prise en charge doit être médico-psychologique, sociale et juridique. Elle doit inclure les familles des victimes, et notamment des enfants. Il est tout à fait possible de se relever d’un traumatisme et de redevenir l’acteur de sa propre vie. Pour autant que le patient le veuille, car il est responsable de son avenir. Philippe Fiévet
NOTRE GRAND TÉMOIN

Médecin psychiatre spécialisée dans la prise en charge des victimes, le docteur Nadia Kadi-Van Acker a une pratique de plus de vingtans en tant que psychothérapeute. Son intérêt pour la psychologie et la psychiatrie naît de sa pratique de la médecine générale. Motivée par le désir d’offrir plus qu’une écoute, elle décide d’entreprendre un master en psychologie clinique ainsi qu’une spécialisation en psychiatrie. Sa rencontre avec le docteur Gérard Lopez, pionnier de la victimologie en France, cofondateur notamment de l’Institut de victimologie de Paris, va l’inciter à se spécialiser. Après plusieurs années de pratique auprès des victimes et aux urgences psychiatriques à Paris, elle s’installe à Bruxelles et fonde, en 2015, le Centre du psychotrauma Montoyer, en partenariat avec l’Institut de victimologie de Paris. Avec le DrLopez, elle met sur pied, en 2016, le premier diplôme universitaire en psychotraumatologie et victimologie, en partenariat avec l’université Paris-Descartes. Le centre Montoyer accueille des victimes ayant subi tout type de traumatisme et propose également des formations. Le docteur Nadia Kadi-Van Acker a témoigné au procès des auteurs des attentats de Bruxelles.