Frédéric Sojcher, réalisateur belge, professeur de cinéma à La Sorbonne : «Le viol que j'ai subi enfant a motivé tout mon parcours»
Dans une nouvelle édition de son livre «Main basse sur le film» (parution le 9 avril), le fils du philosophe Jacques Sojcher évoque pour la première fois le viol dont il a été l’objet à l’âge de 11 ans. Un épisode «fondateur» qu’il occultera des années durant, jusqu’à la mort de son agresseur, un écrivain parisien. Cette séquence teintera son parcours d’homme et d’artiste. Frédéric Sojcher (*) souligne que la parole est cruciale et qu’elle peut survenir après des décennies.
- Publié le 05-04-2021 à 07h22
- Mis à jour le 05-04-2021 à 22h25
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Il publie aujourd'hui Je veux faire du cinéma, un manuel de survie en terrain hostile, destiné au cinéaste en herbe, dans lequel il évoque le «délitement» du métier, décortique «sans langue de bois» les dessous d'un système fait de «petits arrangements» et de «jugements péremptoires». Dans un name dropping sans filtre, l'auteur raconte son parcours du combattant dans les coulisses du cinéma belge. Écoles, production, diffusion, critique, commission cinématographique, Fédération Wallonie-Bruxelles, comédiens en devenir ou installés. Il n'y ménage rien ni personne. Les institutions sont, en première ligne, frappées dans cet opus dans lequel il souligne l'étroitesse d'un milieu, un serpent qui se mord la queue.
Il sort dans cette foulée salvatrice une réédition de son récit-essai Main basse sur le film, agrémenté d'un chapitre sulfureux. Ce passage traite d'un viol que Frédéric Sojcher a subi alors qu'il était enfant. Cet ajout, nous explique-t-il d'emblée, n'a pas été dicté par la tendance contemporaine mais est seulement lié à la prise de conscience tardive d'un événement qui a marqué sa vie. Cette séquence, le professeur-réalisateur n'a pu y faire face que récemment, certes, mais, insiste-t-il, «avant cette mode des dénonciations publiques».
D'ailleurs il ne donnera aucun nom. Tout au plus nous dit-il qu'il s'agit d'un écrivain parisien, reconnu dans le monde de la littérature. C'est en apprenant la mort de cet homme qu'il se libérera de cette pensée refoulée des décennies durant.
«C’était le jour de la mort de Claude François»
Ce nouveau chapitre de Main basse sur le film» s'intitule «Troisième partie. Résilience» – un terme souvent galvaudé mais qui prend ici tout son sens.
«Un jour, mon père m'a dit qu'il allait aux funérailles de l'homme qui m'a violé. J'ai répondu: Pourquoi vas-tu à l'enterrement de cette crapule?» Jacques Sojcher, autorité intellectuelle, professeur émérite de philosophie à l'Université libre de Bruxelles et écrivain, tombe des nues. Son fils lui raconte alors cette après-midi visqueuse du 11 mars 1978, dans la maison familiale, au son d'une pop gaillarde. «J'avais 11 ans. Je le sais, parce que c'est arrivé le jour de la mort de Claude François.» L'enfant qu'il est ne pourra échapper à cette «figure transgénérationnelle» : le profil hyper populaire du chanteur est connu des gamins en culotte courte aussi. Et puis l'homme qui l'a abusé, cet écrivain parisien reconnu pour sa poésie, faisait une fixette sur la star des midinettes. Frédéric Sojcher s'en souvient maintenant avec la précision d'un portraitiste hyperréaliste.

«C’était un proche de mon père, un homme de lettres réputé. Mais je ne veux rien savoir de lui. »
Le professeur de la Sorbonne poursuit sa description. Crue. Cruelle. Elle aurait pu être fatale à l'image de celui qui a emporté le sale secret dans sa tombe. Mais il aurait fallu pour cela le citer, l'appeler, le pointer du doigt. Et Frédéric Sojcher, sur ce point, restera muet. «Je le connaissais avant mais ce n'était pas un intime de la famille. C'était un ami écrivain qui descendait chez nous quand il venait à Bruxelles. Il était proche du milieu culturel de mon père. J'ai dû le voir deux ou trois fois avant cet après-midi là. Sinon, je ne veux rien savoir de cet homme.» La vengeance, même posthume, ne l'intéresse pas. Et la rancœur, l'aigreur «sont à fuir », assène-t-il.
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Dans son livre, il replonge donc le doigt sans la plaie. Une séquence qui fut, à sa manière, fondatrice à l'envers puisqu'elle a déterminé, obligatoirement l'homme et le créateur qu'il est devenu. "Il s'est déshabillé totalement. Il m'a entraîné avec lui sur le lit, m'a fait signe de m'étendre. Il m'a sodomisé. Je me suis laissé faire. J'ai eu très mal. Il suait. Il riait. Il était saoul. Après (…), il a éteint le pick-up et allumé une cigarette. Il m'a fait promettre de ne rien dire. Je n'ai pas eu de mal à tenir parole." Cet engagement, le gamin le respectera. Il enterrera l'incompréhension, la douleur, la honte et surtout "la culpabilité terrible de m'être laissé faire."
Il évoque cette «libération de la parole», qui n'a pu advenir qu'avec la mort de son abuseur. «C'était il y a cinq ou six ans seulement, trente-cinq ans ou presque après les faits.» Frédéric fait alors son «coming-out» en famille. Il explique cet après-midi aux contours infernaux, un peu irréels à la fois, longtemps refoulés. «Durant toute ma vie, j'ai été constamment angoissé. L'origine de mon stress venait de ce trauma, j'en ai aujourd'hui la certitude.»
Main basse sur le film: «Un autre viol, métaphorique»
L'ajout à son livre n'est pas gratuit. Il revient sur la genèse de cet aveu sous forme littéraire, sur l'évocation clinique de ce viol, à l'image de l'acte brutal, et de l'adulte cultivé qui a esquinté sa chair d'enfant.
Frédéric Socjcher y voit aujourd'hui, nous dit-il, un parallèle avec ce qui lui est arrivé dans la fabrication de son premier long-métrage en 1999. Le tournage a lieu en Grèce, à l'heure des drachmes et des francs. A l'heure de l'argentique.

«Mon abuseur à moi ne pleurait pas»
Main basse sur le film évoque par le menu ce premier long métrage qu'il s'entêtera à tourner sous le ciel grec alors même que les obstacles se multiplient. «Ce film, «Regarde-moi», raconte l'histoire d'une femme qui s'est fait violer et va vouloir se venger de ce viol, comme si j'avais raconté ma propre histoire.On y voit le personnage principal assister au viol de sa propre fille. Dans la mise en scène je ne montre pas l'agression mais je reste sur le visage de l'acteur. Tout à coup celui-ci s'est mis à pleurer et à dire: «pourquoi je fais ça?» Or ce n'était nullement dans le scénario. Je lui ai donc demandé de refaire la scène sans pleurer. Mais il ne supportait pas d'endosser ce rôle. Il tentera ensuite de démolir mon film et de se l'approprier. Mon abuseur à moi, dans la vraie vie, n'avait pas versé une larme. Mais ce parallèle, je le ferai des années plus tard.»
Frédéric Sojcher se verra donc victime d'un complot qui prendra des proportions dantesques sous le soleil de Satan. «Ce film, c'était, je m'en suis rendu compte avec ce recul, un nouveau viol en effet. Pas physique cette fois mais mental. C'était mon histoire que je voulais raconter et on m'en a empêché. Le tournage de ce premier long métrage sera un combat. J'ai dû lutter pour garder la main à la réalisation car l'acteur principal a tout fait pour prendre ma place.» Y compris mener quelques insurrections qui rendent l'ambiance presque irréelle. «Dans l'équipe, certains l'ont suivi, dont un assistant caméra. On a essayé de me voler mon film. J'ai dû me battre pour rester réalisateur. »
C'est l'histoire d'un hold-up (…) Il ne s'agit pas de l'attaque d'une banque, mais de la mainmise, du rapt sur un long-métrage – Bertrand Tavernier
Une vocation plus forte que tout le poussera au combat lors du tournage en Grèce. Les années passeront. «Plus qu'un film, c'était ici une nécessité. Il y avait cette espèce de résilience, raison pour laquelle je l'ai terminé. Le cinéaste François Truffaut affirme qu'il y a souvent des vases communicants entre le sujet d'un film et l'ambiance qui règne sur un plateau de cinéma. Il a fallu qu'il meure, mon abuseur, pour que je fasse le rapport entre le viol et le sujet de mon film. Aujourd'hui, je vois le lien entre l'anéantissement de mon enfance et ma sidération pendant le tournage. Je voulais par le «mentir-vrai» de la fiction affronter mes démons. Je voulais de mon premier long métrage faire une forme de résilience.» Il finira par racheter ce premier long-métrage, alors dépourvu de valeur commerciale, à la curatrice.
«Une tragédie moderne sous un ciel grec»
Les «turpitudes humaines». Le vol d'une œuvre, ce viol psychologique, moral. La dépossession, la souillure intérieure qui en résulte. La culpabilité, encore, de n'avoir pu convaincre et gagner. Le sentiment d'avoir été impuissant, de n'avoir pu aller au bout de sa propre vérité… Le cinéaste Bertrand Tavernier commente les faits dans la préface du livre. Il qualifie l'affaire de «cas d'école pour les apprentis cinéastes» et de «véritable thriller psychologique pour les autres ». «Ce que vous allez lire », dit encore Tavernier, « n'est pas le récit d'un tournage, c'est l'histoire d'un hold-up, d'un casse. Il ne s'agit pas de l'attaque d'une banque, du vol de diamant ou d'un raid contre les convoyeurs de fonds mais de la mainmise, du rapt sur un long métrage, sur son sujet et sa mise en scène (…) »
Sans Bertrand Tavernier, je ne serais peut-être plus cinéaste aujourd'hui. – Frédéric Sojcher
«Sans Bertrand, je ne serais peut-être plus cinéaste aujourd'hui», nous confie Frédéric Sojcher alors que nous apprenons la mort du réalisateur français le 25 mars dernier, à l'âge de 79 ans. «Son soutien en écrivant la préface de «Main basse sur le film» a été si important pour moi. J'avais un cinéaste que j'admirais et qui avait fait ses preuves qui me soutenait dans mon combat pour mon premier long métrage.Nous sommes toujours restés en contact depuis. Dans notre dernier échange par mail il y a deux mois, il me disait de continuer à me battre pour continuer à réaliser d'autres films et qu'il croyait en moi comme cinéaste.»

Le psychodrame filmé en argentique bientôt sur les planches
On pourrait voir dans l'espèce de coming-out de Frédéric Sojcher lorsqu'il parle des violences sexuelles subies dans l'enfance et du viol virtuel subi lors du tournage de son film en Grèce, un chemin auto-destructeur et un brin iconoclaste. Une démarche briseuse de cultes: le fantasme absolu du 7e art en première ligne, et ses petits travers sordides, l'enfance sacro-sainte aussi, à travers ce récit du viol du gamin sur fond de Claude François. Bref, le sacrilège, les pieds dans le plat, le déploiement un peu foutraque, Frédéric Sojcher aime. Il aime la spontanéité du vrai créateur.
On songe à Cinéastes à tout prix, présenté à Cannes, dans lequel il livrait en long métrage son admiration pour un Jean-Jacques Rousseau notamment, le réalisateur carolo allumé, et d'autres figures passionnées.

«MeToo? Ces prises de parole peuvent prendre des décennies, c’est une évidence»
Il y eut donc cette suggestion donc, de se livrer par la plume. Et un détonateur intérieur qui se déclencha lors de la mort de l'écrivain parisien. Mais tout cela, insiste encore Frédéric Sojcher, était à mille lieues du mouvement plus récent, la tendance lourde de MeToo et consorts. « J'ai écrit ce passage bien avant l'actualité qui a fait état récemment d'abus, notamment d'inceste dans le milieu du cinéma.» Que lui inspire globalement MeToo? «Le fait que le mouvement s'est déployé sur les réseaux sociaux où l'on relaie des infos parfois sans preuves ou fondement, a pu parfois faire douter de certains témoignages. Mais je suis convaincu que 99% de ces femmes disent vrai. Bien sûr, il est possible que sur 100 personnes qui se plaignent, une le fasse à mauvais escient, pour se venger de quelqu'un. Et les réseaux sociaux ne peuvent se substituer à la justice… Mais il fallait que ces personnes, sincères pour une très large majorité d'entre elles et qui se sont trop longtemps tues puissent enfin s'exprimer.»
La vague #MeToo aura eu ce mérite, dit-il encore, de faire ressurgir en lui certaines images. «Il y a plus de femmes que d'hommes qui se sont présentées en tant que victimes et ont dénoncé leur abuseur. Ces événements, quels qu'ils soient, m'ont replongé dans certaines séquences. Une fois encore, mon intention n'était nullement de me greffer sur ce mouvement. Simplement, à un moment donné, la prise de parole s'impose. On ne peut plus vivre comme avant et garder le silence vis-à-vis des viols et abus sexuels. Cette notion de prise de parole m'intéresse parce qu'il y a, je la connais, la nécessité de sortir de cette chape de plomb. C'est crucial. C'est pour ça que je respecte et admire les personnes abusées et violées qui osent prendre la parole. Je comprends aussi que ces prises de parole peuvent prendre des décennies.En cas d'inceste mais aussi dans le harcèlement au travail ou d'abus qui peuvent exister dans le domaine professionnel, la prise de parole est fondamentale. Il faut aussi écouter les victimes. C'est un enjeu de démocratie. »
C'est l'homme en position de domination intellectuelle et professionnelle qui commet ces abus. Cela existe dans le cinéma peut-être plus qu'ailleurs car c'est un lieu de pouvoir. – Frédéric Sojcher
Le réalisateur a-t-il été le témoin d'abus sexuels dans le milieu du cinéma? «Non. Peut-être parce que j'ai été aveugle ou suivant le hasard de circonstances. En revanche j'y ai assisté à des abus de pouvoir. L'abus sexuel se produit très souvent dans ce contexte, c'est pourquoi on parle de patriarcat. En général, c'est l'homme en position de domination intellectuelle et professionnelle qui commet ces abus. L'histoire le démontre. Et cela existe dans le cinéma peut-être plus encore qu'ailleurs car c'est un lieu de pouvoir.»
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Faut-il par ailleurs distinguer l'homme de sa production? On songe par exemple à Polanski ou Woody Allen, dont les films ont été malmenés après les «affaires». «Polanski, Allen, je les admire en tant que cinéastes. Je peux avoir un dégoût par rapport à un homme, ce n'est pas pour autant que je ne le respecterai pas dans son œuvre s'il m'apparaît comme un grand cinéaste. Une fois qu'un film existe, il faut le reconnaître. Et s'opposer à toute censure sauf bien sûr si l'œuvre compte des propos incitant à haine raciale par exemple, punissables par la loi. Sinon on ne voit plus Shakespeare ni Pasolini. Et puis il est intéressant de questionner le monstre pour comprendre le mécanisme. Je suis contre toute forme de censure mais je suis pour une contextualisation de l'œuvre. Si on juge des actes qui ont été commis au XVIIIe siècle avec le regard du XXIe siècle, j'ai le sentiment d'une perte de temps. La pensée politiquement correcte, ou incorrecte, quelle horreur… Il ne faut pas à mon sens revisiter l'histoire, ni censurer le travail d'un créateur. Céline était une abomination sur le plan humain, un antisémite notoire. Mais «Voyage au bout de la nuit» est une œuvre littéraire majeure.»

«La domination a perdu de sa nécessité. On doit apprendre à établir d’autres rapports»
Que pense-t-il de la vague MeTooInceste, de ces révélations qui ont agité le monde du cinéma, entre autres, ces dernières années – accusations d’inceste portées contre Woody Allen, ou encore, plus récemment, le comédien français Richard Berry? Dans les deux cas, les viols présumés ont eu pour victimes des enfants. Selon l’OMS, 96% des agressions incestueuses sont perpétrées par des hommes. La question reste hautement patriarcale. D’autres hashtags sont arrivés après MeToo. Dont #MetooGay ou #MeToo inceste. Certains ont choisi de laisser du temps aux femmes de s’exprimer. Le contraire aurait pu heurter.
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Du «simple» viol sur adulte au viol sur mineur en passant par l'inceste notamment, Frédéric Sojcher voit-il un crescendo dans la gravité des faits? «L'inceste marque un degré supérieur dans l'ignominie. C'est l'adulte, la personne qui est censée protéger l'enfant dans la famille, qui en est l'auteur. C'est le tabou majeur. Il y a cette frontière qui doit exister évidemment entre parents et enfants. Pour Woody Allen, il s'agirait notamment d'un inceste de deuxième degré, en tout cas dans le cas de son union avec la fille adoptive de sa compagne, Mia Farrow. Quant au reproche d'agression sur sa propre fille, il semble que la vérité judiciaire, comme on dit, reste à établir. Quoi qu'il en soit, il est évident qu'il faut des structures au sein d'une famille, dans une éducation. Comme le dit notamment Boris Cyrulnik, il faut que ce soit «circuité», sinon on tombe dans la violence renforcée par la position dominante de l'agresseur. L'enfant qu'on n'entend pas, dit Cyrulnik, développe un clivage et souffre en secret. L'interdit de l'inceste a une fonction de socialisation.»
En parlant de domination, Frédéric Sojcher se dit convaincu que l'humain va devoir se pencher sérieusement sur d'autres types de mécanismes. «On peut et on doit établir d'autres rapports. La domination a perdu de sa nécessité. Elle était utile quand les animaux nous dévoraient. Aujourd'hui, la domination n'est que destruction. La crise sanitaire que nous vivons aura peut-être cet avantage de nous rendre plus humbles notamment dans le respect de la nature.»
Parole et famille
On sent dans ce livre de Frédéric Sojcher, comme dans tout son travail, cette volonté de confirmer à des parents brillants, un père philosophe donc, une mère magistrate, que sa formation sur les bancs de l’Insas et les cours qu’il donne à la Sorbonne sont plus qu’un dérivatif. Que le cinéma nourrit sa vie et vice-versa. Plus personne n’en doute aujourd’hui.


– Main basse sur le film, Frédéric Sojcher, préface de Bertrand Tavernier. Genèse éditions, Les Poches. ‑14€ – Disponible dès le 9 avril en librairies.
– Je veux faire du cinéma, petit manuel de survie dans le 7e Art, préface d'Antoine de Baecque, Genèse éditions,. Les Poches, 14€ – Disponible dès le 9 avril en librairies.
- La ligne de chatviolencessexuelles.be, permet aux victimes d'entrer anonymement en contact avec des psychologues spécialisés.
Un sujet à lire aussi dans Paris Match Belgique, édition du 1er avril 2021.