L'échec du coup d'État en Turquie, une victoire de la démocratie pour le vice-premier ministre turc à Bruxelles

"L'échec du coup d'Etat du 15 juillet 2016 n'est pas seulement important pour la Turquie mais également pour l'Europe car la démocratie s'est imposée", a [...]

C'est à l'ambassade de Turquie que le vice-premier ministre est revenu sur le coup d'État.
C'est à l'ambassade de Turquie que le vice-premier ministre est revenu sur le coup d'État.

En visite avec Erdogan à Bruxelles pour le premier anniversaire du coup d’État, le vice-premier ministre turc est revenu sur les évènements du 15 juillet 2016

«L'échec du coup d'Etat du 15 juillet 2016 n'est pas seulement important pour la Turquie mais également pour l'Europe car la démocratie s'est imposée», a déclaré le vice-premier ministre turc, Numan Kurtulmus, lors d'une conférence de presse jeudi matin à l'ambassade de Turquie à Bruxelles. Celle-ci se tenait au lendemain d'un rassemblement dans le centre de la capitale marquant le premier anniversaire du coup d'Etat manqué en Turquie.

«Nous avons rendu hommage hier à ceux qui ont perdu la vie pour nous défendre. Nos pensées vont également à celles et ceux qui ont été blessés il y a un an. S'il n'y avait pas eux ces héros du 15 juillet 2016, on ne tiendrait pas cette conférence de presse aujourd'hui», a indiqué le vice-premier ministre turc, avant de souligner que cette tentative de putsch était «l'un des plus importants actes de trahison à l'encontre de la Turquie ». «On ne l'oubliera pas et on trouvera les responsables».

©BELGA PHOTO CLEMENCE DUMONT – Amnesty international était présent devant l’amabassade de Turquie à Bruxelles.
BELGA PHOTO CLEMENCE DUMONT – Amnesty international était présent devant l’amabassade de Turquie à Bruxelles.

M. Kurtulmus a ensuite tenu a remercier les autorités belges d’avoir autorisé sa visite en Belgique, contrairement aux décisions récentes prises en Autriche, aux Pays-Bas et en Allemagne où des ministres turcs ont été déclarés personae non gratae. Les relations entre la Turquie et les pays de l’Union européenne se sont tendues en raison notamment des purges menées par le gouvernement du président Recep Tayyip Erdogan après ce coup d’Etat avorté.

Avec Belga

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