Kol, le Deliveroo de la boisson
Livrer de l’alcool à domicile. C’est la promesse de Kol, la start-up française qui sauve nos samedis soirs.
- Publié le 29-04-2017 à 17h37
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Il est 1h43. On s'était promis de boire juste «un verre» mais, finalement, par faiblesse ou motivation, la soirée continue dans un appartement. Problème existentiel : pas d'alcool à l'horizon et le paki le plus proche a fermé ses portes 43 minutes auparavant. Un classique. Mais tout problème a une solution : dans ce cas particulier, elle s'appelle Kol.
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Du vin rouge (accompagné de son tire-bouchon) au Gin, en passant par le pastis, le saké ou encore les citrons, Kol offre un service de livraison d'alcool (et de softs) à la demande, «nuit et jour, au prix des grandes surfaces et à température de dégustation». Histoire de sauver nos soirées imprévues. Cette start-up française, lancée il y a un an, livre désormais 11 000 bouteilles par mois et revendique plus de 10 000 clients, partagés entre Londres et Paris, selon le magazine Maddyness.
Les héros des temps modernes ne sont plus seulement les livreurs de sushis du vendredi soir mais également ceux qui apportent le vin blanc qui les accompagne. Selon Martin Gunther, co-fondateur, le cap des 50 000 commandes mensuelles devrait être dépassé en fin d'année. En effet, il évoque une croissance mensuelle de 10%. Malgré l'absence de montant minimum, son panier moyen se situe aux alentours de 44 euros. «Quatre fois le panier moyen du delivery classique», raconte-t-il au magazine ECommerce.
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Des freins au développement de la start-up
«Redorer l'image du secteur a été notre premier challenge. Le livraison d'alcool à domicile existe depuis de nombreuses années via plusieurs acteurs historiques peu innovants et véhiculant une mauvaise image», explique Martin Gunther. La livraison en elle-même était un autre obstacle. La majorité ayant lieu durant la nuit, jusqu'à 5 heures du matin, la grande difficulté était de constituer une équipe de livreurs courageux et nocturnes. «Notre notoriété croissante et la rémunération offerte a cependant permis de contrecarrer rapidement ce problème et de recruter des livreurs qualifiés».
Présente à Londres et à Paris, la start-up souhaite dorénavant étendre son activité. Des livraisons d’alcool sont-elles à prévoir à Bruxelles ?