Utiliser les réseaux sociaux pourrait modifier le cerveau des adolescents

Ils seraient ainsi plus sensibles aux commentaires, qu’ils soient positifs ou négatifs.

Un lien qui pose question.
Un lien qui pose question.

Les réseaux sociaux sont entrés dans notre vie quotidienne et on en est presque devenus esclave. Et plus grave que ça, une étude américaine a trouvé un lien entre l’utilisation intensive des réseaux sociaux et le développement du cerveau.

Pendant 3 ans, des scientifiques américains ont surveillé la fonction cérébrale de 169 adolescents de Caroline du Nord, âgés entre 12 et 13 ans. Ces élèves utilisaient Facebook, Instagram et Snapchat entre une à 20 fois par jour. Selon les résultats publiés dansla revue médicale JAMA Pediatrics, il semblerait que les jeunes consultant le plus des réseaux sociaux aient une sensibilité plus importante aux commentaires, que ce soit des compliments mais aussi des reproches.

Des conséquences à l’âge adulte ?

S'il n'est pas encore possible de faire un lien de cause à effet, les scientifiques sont tout de même préoccupés par cette découverte. «Les adolescents qui ont l'habitude de consulter les réseaux sociaux présentent des changements assez spectaculaires dans la façon dont leur cerveau réagit, ce qui pourrait potentiellement avoir des conséquences à long terme jusqu'à l'âge adulte», prévientEva Telzer, auteure de l'étude et professeure adjointe de psychologie et de neurosciences.

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Malgré des dangers, les réseaux sociaux sont aussi positifs pour les adolescents car ils amplifient le lien de socialisation. Une récente étude montre que71 % des adolescents disent qu’ils peuvent montrer leur côté créatif sur ces plateformes, et 67 % disent qu’ils se sentent soutenus dans les moments difficiles.

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