Pour ne plus avoir mal au ventre, évitez de manger des produits ultra-transformés
Les additifs alimentaires présents dans les plats industriels favoriseraient l’inflammation intestinale.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/04a65a2d-06ee-42dd-baf1-ccc12f0a2b5d.png)
- Publié le 24-08-2021 à 10h57
- Mis à jour le 24-08-2021 à 10h59
:focal(1495x1005:1505x995)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/HGXJBFNC5FD3ZEH7S4ED3QLCFY.jpg)
Ce n'est pas nouveau, les additifs alimentaires ne sont pas vraiment bons pour notre santé. Selon une étude française,les additifs alimentaires présents dans les plats transformés pourraient provoquer des inflammations intestinales. Concrètement, ces additifs auraient un impact sur certaines bactériesdu microbiote intestinal, conduisant à une inflammation chronique, explique le site Psychomedia.
L’inflammation de la paroi du tube digestif mènerait à différentes maladies, comme la maladiede Crohn ou descolites ulcéreuses. Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ne cessent d’augmenter dans tous les pays du monde, soulignent les chercheurs.
Des risques d’inflammation différents selon les patients
Depuis plusieurs années, Benoît Chassaing et son équipe à l’Institut Cochin s’intéressent au rôle de l’alimentation et notamment à l’impact de certains additifs alimentaires comme les émulsifiants. Présents dans de nombreux produits transformés, ces composés servent à améliorer la texture et à prolonger la durée de conservation du produit. Les chercheurs citent notamment la lécithine et les polysorbates qui permettent d’avoir la texture onctueuse des crèmes glacées industrielles et d’éviter qu’elles ne fondent trop rapidement.
Lire aussi >Manger des plats préparés accélère le vieillissement de vos cellules
Les chercheurs souhaitent maintenant faire de nouvelles études pour lister les bactéries réagissant négativement au contact avec les additifs alimentaires. « À plus long terme, des études pour identifier et stratifier les patients en fonction de la composition de leur microbiote et de leur risque d'inflammation pourraient être mises en place dans le but de faire de la prévention et de mettre en place des recommandations nutritionnelles personnalisées », explique le chercheurBenoît Chassaing. « Les modèles et les méthodologies que nous avons développés ici vont aussi nous permettre de tester l'action de plusieurs types d'agents émulsifiants sur le microbiote afin d'identifier ceux qui n'auraient pas d'effets délétères, et ainsi encourager leur usage. »