Qui est Chris Christie, ancien allié de Donald Trump et nouveau rival pour 2024
Cet ancien conseiller de Trump rejoint le gouverneur de Floride Ron DeSantis et l'ancien vice-président Mike Pence dans la course à l'investiture républicaine.
- Publié le 07-06-2023 à 20h02
- Mis à jour le 08-06-2023 à 14h45
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L'ancien gouverneur du New Jersey, le républicain Chris Christie, ancien allié de Donald Trump devenu l'un de ses plus virulents détracteurs, s'est lancé ce mardi dans la course à la présidentielle de 2024 selon des documents officiels déposés mardi, en se présentant comme le seul candidat capable de tenir tête à l'ex-président.
Du haut de ses 60 ans, Chris Christie est connu pour son style combatif. Il a enregistré sa candidature auprès de la commission électorale fédérale (FEC) et rejoint une arène déjà bien remplie d'aspirants de droite à la Maison Blanche, comme le gouverneur de Floride Ron DeSantis et l'ancien vice-président Mike Pence, qui doit officialiser sa candidature ce mercredi.
La course républicaine promet d'être sanglante
En 2016, il avait déjà brigué l'investiture lors de la primaire républicaine, avant de s'incliner et de soutenir Donald Trump. À l'époque, il était devenu l'un de ses proches conseillers. Mais il dit avoir rompu avec lui quand le magnat a refusé de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2020 face au démocrate Joe Biden.
Chris Christie, encore très bas dans les sondages, a déjà commencé à s'attaquer à Donald Trump, suggérant que le favori républicain selon les enquêtes d'opinion avait "peur" de débattre avec des opposants sérieux.
Donald Trump a de son côté laissé entendre qu'il pourrait sécher au moins un des premiers deux débats. "S'il se soucie vraiment du pays - et j'ai de gros doutes là-dessus - alors il doit y aller, et il ne devrait pas avoir peur", a dit M. Christie.
Donald Trump imite un Joe Biden sénile sur scène et crée la polémiqueL'ancien gouverneur a critiqué Donald Trump sur plusieurs autres fronts, évoquant notamment les multiples enquêtes le visant et le qualifiant de "marionnette de Poutine" après des propos ambigus de l'homme d'affaires sur la guerre en Ukraine.