Dans "Time", Macron confie que la crise des "gilets jaunes" a été "bonne" pour lui

Dans un entretien à "Time", Emmanuel Macron reconnaît que "d'une certaine façon" la crise des "gilets jaunes" a été "très bonne" pour lui parce qu'elle l'a obligé à changer d'attitude face aux Français.

Emmanuel Macron à l'Elysée jeudi.
Emmanuel Macron à l'Elysée jeudi. ©Arnaud Journois

Dans un entretien à Time,Emmanuel Macron reconnaît que «d’une certaine façon» la crise des «gilets jaunes» a été «très bonne» pour lui parce qu’elle l’a obligé à changer d’attitude face aux Français.

Emmanuel Macron reconnaît, dans un entretien à l'hebdomadaire Time, que, «d'une certaine façon» la crise des «gilets jaunes» a été «très bonne» pour lui parce qu'elle l'a obligé à changer d'attitude face aux Français.Alors qu'il arrive à la moitié de son mandat de cinq ans, le président estime être «dans la Vallée de la Mort» entre la mise en oeuvre des réformes et l'apparition de leurs résultats. «La fin de la Vallée de la Mort est le jour où vous avez des résultats«, selon lui.

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«Mon défi est d’écouter les gens bien mieux que je ne l’ai fait au début»

«Dans notre pays, nous aimons être dirigés mais nous voulons tuer les dirigeants«, ajoute-t-il, en référence à l'exécution du roi Louis XVI après la Révolution.

«Mon défi est d'écouter les gens bien mieux que je ne l'ai fait au début» du quinquennat, déclare le chef de l'État au cours de ce long entretien filmé réalisé il y a dix jours à l'Élysée.Interrogé sur la crise sociale qui a ébranlé sa présidence, il souligne : «D'une certaine façon, les gilets jaunes ont été très bons pour moi (…) parce que cela m'a rappelé comment je devais être«.«J'ai probablement donné l'impression que je voulais réformer contre le peuple. Et parfois mon impatience a été ressentie comme une impatience vis-à-vis des Français. Ce n'est pas le cas«, ajoute Emmanuel Macron, qui a placé «l'Acte II» de son quinquennat sous les mots d'ordre d'»écoute» et de «proximité«.

«Maintenant, je pense que je dois prendre plus de temps à expliquer où nous sommes et ce que nous voulons faire exactement«, précise-t-il. Il devrait notamment lancer d'ici la fin du mois la concertation sur la réforme des retraites lors d'un déplacement en province.

Lorsqu’il sera parti de l’Élysée, il «écrira»

L'édition européenne de Time consacre sa couverture à Emmanuel Macron pour la seconde fois depuis le début du quinquennat, après une première «une» le présentant en novembre 2017 comme «le prochain leader de l'Europe«… «si seulement il peut diriger la France«.

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À la fin de cet entretien, il indique qu'il «écrira» lorsqu'il sera parti de l'Elysée. «C'est pourquoi je suis très tranquille à propos de l'avenir. Le jour où les gens décideront que je ne suis plus au pouvoir, je sais ce que je ferai«.

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