Marine Le Pen : accueillie à Moscou par Vladimir Poutine
Reçue pour la première fois au Kremlin, la chef de file de l’extrême droite Marine Le Pen a rencontréle président russe Vladimir Poutine.
- Publié le 24-03-2017 à 14h38
- Mis à jour le 24-03-2017 à 15h15
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La candidate du Front National, Marine Le Pen, est arrivée à Moscou dans la matinée du vendredi 24 mars. Si sa rencontre avecle président russe Vladimir Poutine n’était pas officiellement inscrite dans leurs agendas respectifs, ce qui était fort probable est désormais arrivé.
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Relayée en exclusivité parl'organe de propagande internationale russe RT, la réunion entre le chef du Kremlin et la cheffe de l'extrême droite française s'est déroulée dans une entente très cordiale. À l'issue de celle-ci, Vladimir Poutine s'est défendu de ne pas vouloir «influencer l'élection présidentielle».«Nous ne voulons en aucun cas voir de l'influence sur les événements à venir, mais nous nous réservons le droit de communiquer avec les représentants de toutes les forces politiques du pays, comme le font nos partenaires européens ou des Etats-Unis», a déclaré le président russecité par l'AFP.De son côté, le Kremlin a fait savoir que la Russie était prête à«entretenir des contacts avec les représentants de toutes les forces politiques, que ce soit avec des chefs d'État en poste ou avec des représentants de l'opposition»entendant qu'ils'agit«d'une pratique normale»,rapporte l'AFP.
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Reçue auparavant parle président de la Douma (chambre basse du Parlement), Viatcheslav Volodine, Marine Le Pen n'a cessé de répéter son souhait de se rapprocher de Moscou «dans le cadre de cette longue histoire qui lie (les) deux pays». Ce a quoi le président russe a répondu : «[Il est] intéressant d'échanger avec vous sur la façon de développer nos relations bilatérales et la situation en Europe. Je sais que vous représentez un spectre politique européen qui se développe assez rapidement».
La candidate FN n’a jamais caché ses positions pro-russes. En plus d’être favorable à un rapprochement avec Moscou, elle approuve égalementl’annexion de la péninsule ukrainienne de la Crimée par la Russie.