Chelsy Davy, le premier amour du prince Harry de retour sous le feu des projecteurs malgré elle

Le nom de Chelsy Davy est revenu à plusieurs reprises dans les dépositions du prince Harry depuis l’ouverture d’un nouveau procès contre les tabloïds en début de semaine.

helsy Davy arrive au mariage du prince Harry et de Meghan Markle, à Windsor, le 19 mai 2018.
helsy Davy arrive au mariage du prince Harry et de Meghan Markle, à Windsor, le 19 mai 2018. ©Photo News

D'après un article Paris Match France de Séraphine Roger

Depuis l’ouverture, le lundi 5 juin, du procès qui l’oppose à la société éditrice Mirror Group Newspapers (MGN), propriétaire de plusieurs titres de presse people en Angleterre, le prince Harry a témoigné à deux reprises à la barre. Dénonçant des pratiques illégales de la part des médias pour recueillir des informations sur sa vie privée, le duc de Sussex a aligné les arguments allant en ce sens. Le nom de son ex-petite amie, Chelsy Davy, est revenu plusieurs fois.

C’est en 2004 que le prince Harry officialise avec Chelsy Davy. Fille d’un immensément riche organisateur de safari, la jeune femme originaire du Zimbabwe suivait des études pour devenir juriste. Leur relation connaît autant de hauts que de bas. Elle le quitte une première fois en 2007, lassée de ses écarts de conduite et de sa réputation de coureur de jupons. Pourtant la flamme ne ternit pas et tous deux se retrouvent… pour mieux se séparer. Ils officialisent de nouveau en septembre 2009. Une courte année plus tard, leur histoire se termine.

Si l’espoir d’une réconciliation reposait sur l’apparition de la jeune femme à son bras à l’occasion du mariage du prince William et de Kate Middleton en avril 2011, il n’en est rien. Le prince Harry assiste à la cérémonie seul. Chelsy Davy est bien là elle aussi, mais leur idylle n’est plus. Quelque temps plus tard, le prince le confirme : il est bel et bien célibataire.

D’un amour est née une amitié

Entre le prince Harry et Chelsy Davy, c’est sans rancune. "Je pense que nous serons toujours bons amis", avait-elle lâché cinq ans après leur rupture. Une certitude qui a depuis fait ses preuves. En mai 2018, elle était sur la liste des invités pour assister à l’union de Harry et Meghan Markle. De nouveau conviée à un mariage royal, elle avait pris place sur les bancs de la chapelle de Windsor en octobre de cette même année pour celui de la princesse Eugenie d’York et de Jack Brooksbank.

Puis ça a été à son tour de convoler en justes noces. En mai 2022, elle dit "oui" à Sam Cutmore-Scott, un riche entrepreneur dans le domaine de l’immobilier qu’elle fréquentait depuis deux ans. Une réception qui s'est tenue alors que le couple venait d’accueillir son premier enfant, un petit garçon prénommé Leo.

À la tête d’une marque de bijoux et d’une agence de voyages de luxe, celle qui a longtemps été nostalgique de son pays d'origine, s'est toutefois décidée pour une vie londonienne. Entourée de sa famille, elle a choisi de vivre à Chiswick, quartier huppé à l’ouest de de la capitale.

Le poids d’une idylle trop lourde à porter

Chelsy Davy, qui avait alors à peine vingt ans lors de sa rencontre avec le prince Harry, n'avait pas caché la pression qu'elle ressentait d’être la petite amie d’une tête couronnée. Pression médiatique notamment : "Si vous sortez une fois d’une boîte de nuit à 4 heures du matin en trébuchant, ils vous prennent en photo. Par contre, ils ne vont pas vous photographier quand vous partez travailler tous les matins", avait-elle déploré.

C’est sur ce même terrain que s’aventure le prince Harry depuis le début de son procès. Il a sans détour évoqué cette relation passée pour illustrer les moyens déloyaux usés par les médias - passant notamment par des écoutes téléphoniques - pour se renseigner sur ses faits et gestes pendant près de dix ans.

Évoquant des articles souvent "erronés mais parsemés de bribes de vérités", le cadet de Charles III avait évoqué sans détour la façon dont cette relation était dépeinte dans les médias : "Ce genre d’article m’a donné l’impression que ma relation avec Chelsy était vouée à l’échec". "En fin de compte, ces facteurs l’ont amenée à décider qu’une vie royale n’était pas faite pour elle, ce qui m’a bouleversé à l’époque", avait-il regretté. Il semblerait donc que son ex-petite amie soit sa pièce maîtresse au tribunal.

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