Accusé de viol et d'agressions sexuelles, Nicolas Hulot entendu par la justice à Paris
L’ex-animateur de télévision et ancien ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot est entendu, mardi en audition libre, par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs (BPM) à Paris sur des soupçons de viol et agressions sexuelles, a confirmé le parquet, sollicité par l’AFP.
- Publié le 24-05-2022 à 16h39
- Mis à jour le 24-05-2022 à 17h11
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Nicolas Hulot est entendu en audition libre par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs à Paris, surdes soupçons de viol et d'agressions sexuelles, a confirmé le parquet, mardi 24 mai. Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire contre l'ex-animateur de télévision pour viol et agressions sexuelles le 26 novembre 2021, après la diffusion sur France 2 d'un reportage d'»Envoyé Spécial».
Dans ce document, six femmes accusaient Nicolas Hulot de violences sexuelles qui auraient eu lieu entre 1989 et 2001. Trois d'entre elles témoignaient de faits allant de baisers par surprise à une tentative de fellation forcée à l'une d'entre elles, mineure à l'époque. Une quatrième, la militante écologiste Claire Nouvian, racontait avoir été mise en garde par l'entourage «politique»de Nicolas Hulot, afin qu'elle évite de se retrouver seule avec lui.
Deux autres femmes, l’ancienne animatrice belge Maureen Dor et une ex-employée de TF1, avaient quant à elles transmis à «Envoyé Spécial» des témoignages par écrit concernant des agressions sexuelles. Dans cette affaire, au moins une plainte a été déposée par la femme qui était mineure au moment des faits qu’elle dénonce.
Devançant la diffusion de ce documentaire, l'ancien ministre de l'Ecologie avait réfuté les accusations la veille, le 24 novembre 2021, sur BFMTV. «Ni de près ni de loin je n'ai commis ces actes, ces affirmations sont mensongères», avait-il affirmé. «Je n'ai jamais contraint qui que ce soit», avait-il ajouté, annonçant quitter «définitivement la vie publique».
Avec agences