"Écoeurante", "pitoyable" : Frédéric Beigbeder dézingue Foresti et Adèle Haenel dans une tribune au vitriol
Dans«L’équipée sauvage»sur Europe 1, Frédéric Beigbeder a lâché les chiens et défendu Roman Polanski bec et ongles.
- Publié le 05-03-2020 à 18h03
- Mis à jour le 05-03-2020 à 18h06
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Richard Anconina, Lambert Wilson, Jean Dujardin. Et maintenant Frédéric Beigbeder. Dans la véritable affaire qui secoue le cinéma français, chacun semble vouloir choisir son camp. Et l’écrivain n’a pas l’air de douter sur celui qui est le sien.
«Un festival de stand up pitoyable, une meute de hyènes en roue libre»
« Ma tête va être mise à prix après ça. Je m'en fous parce que je ne suis pas sur les réseaux sociaux donc je pense que je peux être sincère», débute Frédéric Beigbeder, invité de l'émission de radio«L'équipée sauvage» ce jeudi sur Europe 1.
«La cérémonie des César a confirmé de façon particulièrement répugnante tout ce que je dénonce dans mon livre sur le rire dictatorial. Une soirée qui devrait être un hommage au cinéma est devenu un festival de stand up pitoyable, une meute de hyènes en roue libre»,a-t-il poursuivi avant de s'en prendre directement àFlorence Foresti, maîtresse de cérémonie de cette 45ème édition.
« La bien-pensance est une intolérance»
«Cette pauvre Florence Foresti, qui s'est fait connaître par des imitations costumées chez Ruquier, se prend désormais pour une grande intellectuelle obligée de dispenser son opinion sur le bien et le mal.Elle plaisante sur la taille de Polanskipour l'enfoncer en son absence. La même tête de turc pendant 3 heures »,a-t-il glissé. L'écrivaina ensuite pris la défense de Roman Polanski, en estimant que le réalisateur franco-polonais avait purgé sa peine. «Le tribunal pénal suisse a jugé que Polanski avait purgé sa peine. Florence Foresti et Adèle Haenel s'improvisent juges (…) elle se dit écoeurée, elle est écoeurante»,continue-t-il, jugeant que «la bien-pensance est une intolérance».
Après sa tribune, Frédéric Beigbeder a continué sa défense de Roman Polanski, toujours à l'antenne, en rappelant que des milliers defemmes avaient été violées dans les camps de concentration pendant la Shoah, arguant que le réalisateur franco-polonaisavait filmé l'antisémitisme avec brio dans Le Pianiste et J'accuse :«C'est un peu gênant de se lever au moment où on couronne un film sur ce sujet et je pense que la cérémonie des César, c'est sur les films, ce n'est pas là pour juger les auteurs.»
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