"Dose massive d’amour" : Jean-Michel Zecca révèle son bonheur et la blessure de sa vie

Dans un rendez-vous exclusif avec Paris Match Belgique, le numéro un de RTL-TVI Jean-Michel Zecca, qui cartonne avec le jeu « 71 » et fait carrière en France, présente sa famille pour la première fois, annonce qu’il va être encore papa, et confesse la douleur familiale qui influence encore sa vie.

Jean-Michel Zecca avec sa femme Séverine et leur petite Livia. Il va bientôt avoir un fils.
Jean-Michel Zecca avec sa femme Séverine et leur petite Livia. Il va bientôt avoir un fils.

Par Nadia Salmi

Les images parlent d'elles-mêmes : Jean-Michel Zecca est un homme de 50 ans sensible et un papa fou amoureux de sa fille. Il profite de chaque instant, conscient de la valeur qu'il faut donner à toute situation. Le 13 novembre 2013, il résume sur son compte Instagram la naissance de Livia par ces mots: « Dose massive d'amour en intraveineuse. Éblouissant. » « C'est vraiment le sentiment que j'ai eu », confesse-t-il. « J'étais dans un hôpital, je voyais des gens passer avec des baxters. La naissance d'un enfant est un moment indescriptible. Livia a changé beaucoup de choses en moi. Je suis toujours inquiet, même plus. Mais j'ai cette impérieuse nécessité de vivre. Je suis obligé d'être là maintenant, plus longtemps encore. Je n'ai pas de regret sur le fait d'être devenu père sur le tard mais oui, ça me réveille parfois la nuit de penser que quand Livia aura 20 ans, j'en aurai 65. Et, dans quelques mois, j'aurai un fils ! »

Dans l'interview, il évoque son rôle de père et puis son propre papa, trop tôt disparu pour partager son ascension. « Mon père est mort tôt, à l'âge de 54 ans. J'en avais 29. Il ne voulait pas se soigner. Il se croyait plus fort que la maladie et voilà, il a eu une thrombose… Peut-être que c'est à cause de ça que j'ai peur de tomber malade. J'ai cette angoisse d'avoir un jour l'âge auquel mon père est mort. Et peut-être de le dépasser. J'espère… C'est difficile de s'imaginer plus vieux que son père. (…) J'essaie tout le temps de me souvenir. Mon restaurant (le Felicità à Waterloo), c'est évidemment un hommage à ce qu'il était, à la cuisine de son enfance… Il venait des Pouilles, comme mon associé Renato avec qui je partage la même philosophie. C'est important pour moi d'inculquer ces valeurs à Livia. (…) J'ai conscience que j'ai tendance à idéaliser le disparu. Heureusement, ma mère n'en souffre pas car elle est fine et intelligente. Elle comprend…Livia va souvent à Charleroi car sa grand-mère y vit toujours. Après, elle n'a que 5 ans et demi… C'est encore tôt pour qu'elle comprenne les valeurs carolo. Rencontrer des gens qui ne se la jouent pas, ça n'a pas de sens à son âge… Ça viendra plus tard quand elle connaîtra la ville. On ira au stade… J'ai aussi envie de l'emmener dans des restaurants simples, sans nappes…. » Dans cette interview très humaine, Jean-Michel Zecca rend également hommage à Séverine, qui partage sa vie. « Je n'étais pas prêt à avoir des enfants avant de rencontrer ma femme. C'est elle qui a rendu ça évident… »

Retrouvez l’intégralité de cet entretien exclusif dans le prochain numéro de Paris Match Belgique, disponible dès ce jeudi en librairie.

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