La mannequin Emily Ratajkowski expose fièrement ses aisselles poilues
L’actrice et mannequin féministe a publié un essai sur la féminité et le féminisme.
- Publié le 10-08-2019 à 13h56
- Mis à jour le 11-08-2019 à 15h49
:focal(564x641:574x631)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/HABB7T46WFCFRPMCN2YNBHCVEQ.jpg)
Laisser une femme s’habiller comme elle le souhaite, s’épiler si elle en a envie ou porter du maquillage quand ça lui chante, cela peut paraître tout à fait normal et pourtant, à travers le monde, la gent féminine doit encore se battre sur plusieurs plans pour pouvoir porter ce qu’elle veut, quand elle veut, sans subir les diktats de la société. Emily Ratajkowski fait partie de ces femmes qui, par leur influence et leur célébrité, fait valoir aux yeux de tous la liberté dont les femmes disposent de faire ce que bon leur semble de leur corps, et on applaudit.
Lire aussi > Plus de 100 mannequins exhortent Victoria’s Secret à prendre position contre le harcèlement sexuel
Ce vendredi, elle a pris le taureau par les cornes en publiant une jolie photo d'elle en noir et blanc sur son compte Instagram. Habillée simplement d'un pantalon, un soutien-gorge et de boucles d'oreilles, la jeune actrice et mannequin aux 23 millions de followers posait les aisselles à l'air, laissant ostensiblement voir les poils qu'elle avait sous les bras. Dans une démarche féministe, elle s'est livrée dans une longue tribune cette semaine dans le Harper's Bazaar pour y parler féminisme et féminité. En légende de sa photo, une seule phrase résumait sa vision : «Donnez aux femmes la possibilité d'être ce qu'elles veulent, avec toutes leurs facettes».
Si sa démarche (qui consiste, on le rappelle, à poser simplement comme elle le souhaite sur une photo) a été saluée par la majorité des fans, l'image de la jeune femme a aussi récolté son lot de critiques. Pour y répondre, une simple réplique cinglante : «Je souligne simplement que les femmes peuvent et devraient pouvoir se porter ou se représenter comme elles veulent, qu'il s'agisse de burka ou de string», fait remarquer l'Obs. Dans son essai, la jeune femme explique : «J'ai tendance à aimer me raser, mais parfois, laisser mes poils grandir me fait me sentir sexy».
Pour le Harper's Bazaar, elle s'est penchée longuement sur cette image que la société a de la femme parfaite et sur les obligations qui incombent à un être humain pour le qualifier de féminin. Pourtant, elle explique que l'égalité passe aussi par la liberté des femmes de faire des choix qui n'influencent qu'elles et dans lesquels la mode et les stéréotypes n'ont pas leur place. «Et il n'y a pas de bonne réponse, pas de choix qui me rende plus ou moins féministe, ou même une «mauvaise féministe» pour citer Roxane Gay. Tant que la décision est mon choix, c'est le bon choix. En fin de compte, l'identité et la sexualité d'un individu les regardent eux et personne d'autre». Parce que après tout, on fait ce qu'on veut. Point.