Charlotte Gainsbourg : Comment l’héritage de son père a été géré
En pleine bataille autour de la succession de Johnny Hallyday, Charlotte Gainsbourg revient sur la gestion de l’héritage de son père Serge Gainsbourg, après sa mort en 1991, dans une interview accordée au «Parisien».
La Rédaction- Publié le 10-04-2018 à 21h15
- Mis à jour le 10-04-2018 à 20h25
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En pleine bataille autour de la succession de Johnny Hallyday, Charlotte Gainsbourg revient sur la gestion de l’héritage de son père Serge Gainsbourg, après sa mort en 1991, dans une interview accordée au Parisien.
Serge Gainsbourg est mort le 2 mars 1991. Sa fille Charlotte est revenue dans une interview pour le Parisien que la gestion de l'héritage après son décès. « C'était très douloureux au départ, comme ça l'est toujours dans toutes les familles », raconte la chanteuse. « Les réunions chez le notaire, pour moi comme pour mes frères et mes sœurs, nos parents, c'était franchement horrible ». Charlotte Gainsbourg ajoute: « Mon père nous a laissés dans un flou total. C'est ce qu'il voulait : après moi le déluge ».
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« On ne savait pas ce qu'il fallait faire. J'avais 19 ans, mes frères et sœurs à peine plus, mon petit frère Lulu avait 5 ans… Et on avait des demandes qui venaient de partout… », se souvient Charlotte Gainsbourg. Alors elle explique qu'ils se sont « débrouillés ». « C'est revenu aux enfants, on a tout partagé… » Notamment le droit moral, que la chanteuse gère avec Paul et Natacha, nés du mariage de Serge Gainsbourg avec Françoise-Antoinette Pancrazzi, et Lulu, fils de Bambou. « Il y a une personne qui centralise les demandes. Mon père avait créé une société d'éditions(Melody Nelson, ndlr), cela passe par elle, c'est carré », précise Charlotte Gainsbourg.
«On n’a pas eu d’embrouille»
Et Charlotte Gainsbourg se fait aider par le directeur artistique de son père, Philipe Lerichomme, qui lui a dit: « Si c'est un artiste qui demande un droit, qu'il soit bien ou pas, il faut toujours dire oui. Mais pour tout ce qui est pub, posez-vous des questions». Une règle qu'elle applique. Pour ce qui ne relève pas du droit moral, « chacun a fait ce qu'il voulait et on n'a pas eu d'embrouille», ajoute Charlotte Gainsbourg. C'est ainsi qu'elle a pu racheter la maison de Serge Gainsbourg, rue de Verneuil. « Les autres n'avaient pas envie et on peut les comprendre ». Une maison dont elle veut aujourd'hui faire un musée.
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