L'apprentie et l'héritière : portraits de Tiffany et Ivanka Trump
Elles ont beau arborer toutes deux une blondeurdiaphane et le patronyme le plus célèbre desÉtats-Unis, au jeu des 7 erreurs, les ressemblances s’arrêtent là entre Ivanka Trump et sa petite soeur, Tiffany.Portrait croisé de lafavorite et de la petite dernière de la famille.
Publié le 21-02-2017 à 12h22 - Mis à jour le 21-02-2017 à 21h02
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D'un côté, une businesswomen accomplie, dont le physique de mannequin et la famille modèle sont affichés sur Instagram comme autant d'images d'Épinal. De l'autre, «l'oubliée» de la famille, qui n'a rejoint la campagne de son père qu'en fin de course. Car si Tiffany Trump porte le nom d'une célèbre bijouterie new-yorkaise, c'est Ivanka qui est le joyau de son père.
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Un continent d’écart
Une préférence qui s'est marquée dès l'enfance. Douze ans séparent Tiffany et Ivanka, nées de deux mariages différents. Tandis qu'Ivanka a grandi avec ses frères et sa mère, Ivana Trump, au sein de la Trump Tower, Tiffany, elle, a été élevée à l'autre bout du pays. Sa mère, Marla Maples, s'est toujours qualifiée de «mère célibataire» et Ivanka a confié avoir dû intervenir auprès de Donald pour que Tiffany ait droit à de l'argent de poche.
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La favorite
Un contraste frappant, que Donald Trump ne cherche pas à cacher : s'il affirme adorer tous ses enfants, il n'a pas hésiter à confier à New York Magazine qu'Ivanka, «daddy's little girl», était sa préférée. Un amour qui ne connait pas de limite : lors d'une apparition conjointe sur le plateau de The View, le 45e président des États-Unis a ainsi annoncé que si Ivanka n'était pas sa fille, il n'hésiterait pas à la draguer.
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Atout charme
Si la déclaration a de quoi mettre mal à l'aise, elle n'est qu'un dérapage de plus pour un président qui en est coutumier. Et dont l'atout charme est sans aucun doute la fille aînée, dont l'image lisse et parfaitement contrôlée contrebalance les éclats paternels. Engagée dans la cause des femmes, notamment le droit au congé de maternité, elle a permis de séduire un électorat refroidi par les sorties misogynes de son père. Voire même, selon certains observateurs, à lui assurer la victoire électorale.

Le vilain petit canard
Tiffany, de son côté, est restée en retrait, ce qui ne l'a pas empêchée d'attirer l'attention des médias.
«L'oubliée», le «vilain petit canard»… Autant de quolibets qui n'auront pas manqué de blesser la jeune femme de 24 ans. De là à la dégoûter de la célébrité ? Tandis que ses trois aînés ont accepté des postes dans l'empire familial, Tiffany, elle, poursuit ses études de droit.